Fondatrice de ce site et auteur de la majorité des articles mis en ligne.
Professeur agrégée et docteur en philosophie.
Le 12 novembre 2013 par Valérie PEREZ
Licence 1, Lettres modernes
Vous lirez l’article d’IPPOLITO CHRISTOPHE, « Police du descriptif »,
Romantisme, 2009/4 n° 146, p. 101-111, consultable sur le site CAIRN (à partir de l’ENT).
Vous dégagerez le plan de l’article, vous expliciterez les problématiques littéraires dégagées par l’auteur et vous listerez dans l’ordre alphabétique les termes de l’analyse de la littérature.
À faire pour le 25 novembre au plus tard.
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Devoir Maison – Analyse des textes littéraires.
Licence de lettres modernes - Examen Session 2, Février 2014.
Maude REDURON.
« Police du descriptif. », CHRISTOPHE IPPOLITO.
Le propos du professeur Christophe IPPOLITO, est d’explorer « la tradition de dénigrement du descriptif », essentiellement formulée au XIXe siècle, période à laquelle « le combat anti-descriptif » a été des plus virulent.
MONDET Luc MONDET Denise
Christophe IPPOLITO
Police du descriptif
Plan de l’article :
INTRODUCTION :
Ce texte examine les différentes approches de la description littéraire au cours du XIXème siècle, selon les courants de l’époque, et l’utilisation ou non qu’en ont fait les auteurs (écrivains, romanciers, critiques).
Tout d’abord par une étude du « combat anti-descriptif », qui amènera à la reconsidération et à la réutilisation du descriptif dans la littérature, et plus particulièrement le roman moderne, et permettra de considérer, de même que l’auteur nous le suggère, une réponse à la question d’introduction du texte :
Comment définir la description, un terme qui « doit être considéré comme une dénomination provisoire d’un objet qui reste à définir », selon Greimas et Courtes ?
I) Définitions ou prescriptions ?
a) Description littéraire et peinture : un parallèle négatif
b) La prescription dans la définition : un énumératif inutile
c) La description : « l’art » de l’écrivain
II) Trois décrets anti-descriptifs (formulés et appliqués)
a) 1er défaut : les descriptions trop longues
b) 2ème défaut : la description comme une pièce détachable
c) 3ème grief : « il s’agit d’animer la description » !
III) De quelques causes de la décadence du descriptif
a) L’ennui : la longueur et la digression est l’outil des orateurs et non des écrivains
b) La description = la « manie racontante »
c) Le descriptif : ressenti comme « non littéraire en littérature » (la science EST descriptive)
CONCLUSION
Vers le roman moderne :
Pour Zola, le terme de description « est devenu impropre ». Le « descriptif devient réévalué par la grâce du mouvement » et « sert au développement du roman moderne ».
Les problématiques littéraires dégagées par l’auteur :
Comment définir le terme « description » d’un point de vue littéraire ?
En quoi le poème descriptif du XVIIIème siècle a t’il eut une influence, perçue comme négative, sur la littérature au XIXème siècle ?
Quel rapprochement Larousse fait-il entre les règles descriptives et l’école naturaliste ?
Pourquoi la description occupe-t-elle un « rôle subordonné » dans la littérature ?
Comment analyser ce jugement de Marmontel : « la description est à l’épopée ce que la décoration et la pantomine sont à la tragédie. »
La description didactique peut elle être littéraire ?
La description doit être vivante et animée : quel genre littéraire l’auteur amorce-t-il avec cette affirmation ?
En quoi la description tenterait-elle de rivaliser avec la peinture ?
La valeur de vérité est-elle propre à la science, la photographie, ou au naturalisme, et écarte-elle la description littéraire ?
Est-il toujours exact que, « du point de vue littéraire, d’écrire, c’est surajouter à écrire » ?
Par quels procédés la « police du descriptif » contribue-t-elle à la « libération de sa victime et de son ennemi préféré » ?
Les termes de l’analyse littéraire :
Anthropomorphisme (attribution de caractéristiques du comportement humain à d’autres entités, voire des idées)
Didactique (qui a pour but d’instruire, d’enseigner)
Diégétique (qui fait partie de l’action, qui est lié aux évènements d’une œuvre de fiction)
Épithète (mot qui indique la qualité, l’état d’un nom)
Épopée (long poème emprunt de merveilleux, narrant les aventures d’un héros)
Hypotypose (est une figure qui regroupe l’ensemble des procédés permettant d’animer, de rendre vivant un texte, une scène)
Idoine (familier et ironique : qui convient exactement à la situation)
Métadiscours (est le discours tenu sur les règles du fonctionnement du discours)
Normatif (qui ales caractères d’une norme, d’une règle)
Pantomime (art de l’expression gestuelle)
Paradigme ( un mode de pensée /axe paradigmatique : le choix des mots eux-mêmes)
Phénoménologie (science du phénomène)
Prescriptif (texte dans lequel on donne des conseils, un mode d’emploi)
Policier (utilisant la répression)
Prolepses (procédé rhétorique qui consiste à exprimer 1 idée prématurément afin de réfuter, par anticipation, 1 objection éventuelle)
Rasoir d’Ockham (principe de simplicité, de parcimonie, d’économie : « les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité »)
Termes riflaterriens (processus de communication entre texte et lecteur : style fait d’ammagrilités, d’éléments incongrus qui perturbent la grammaire du texte)
Manteau Marine, Sophie Morfakis
Introduction :
Difficultés à définir la description.
Dénigrement du descriptif.
Problématiques dégagées :
Est-il possible de définir la description sans la priver d’un trait ou d’un autre ?
Quelles sont les caractéristiques du combat anti-descriptif ?
Comment, dans le combat anti-descriptif, le paradigme nécessité/gratuité est-il décliné ?
Quelles sont les attitudes des romanciers modernes tels que Flaubert face à ce combat anti-descriptif ?
I/ La description comme définition ou prescription ?
II/ Trois décrets anti-descriptif :
a) Les descriptions trop longues.
b) Les descriptions comme pièce détachable.
c) L’anthropomorphisme de la description (l’empreinte de l’homme).
III/ Les causes de la décadence du descriptif :
a) La hantise du faux dans la description après la poésie descriptive.
b) Rejet de la poésie descriptive.
c) Développement de la littérature industrielle.
d) Défavorisation des textes descriptifs
e) Le modèle scientifique.
IV/ Qui pousse vers le roman moderne :
a) La description pour des auteurs modernes (Balzac, Zola, Chateaubriand…)
b) Exemple avec Madame Bovary : Flaubert accusé d’être adepte au genre descriptif.
c) Les descriptions de Lions (manifestées 30 fois) dans Salammbô de Flaubert.
Conclusion :
Flaubert réconciliant le narratif et le descriptif. Nouvelle perception du narratif qui s’appuiera sur le renouvellement du descriptif.
A : Analyse, Action narrative, Anti-descriptif, Ancienne rhétorique, Action, Animation , Anti-modèle.
B : But, Brièveté.
C : Catégorie, Corpus, Critique, Contraste, Contexte.
D : Décrire, Description, Discours, Définition, Descriptif, Directement, Discours dominant, Didactique, Dramatiser, Digression, Descripto-manie, Dissection.
E : Explicitement, Epopée, Enumération, Expliquer, Elément.
F : Formulation, Fonction diégétique de la description, Figure rhétorique.
G : Genre, Genre descriptif, Grammaire.
I : Indirectement, Inventaire, Implicitement, Identifier, Inutile, Intérêt.
L : Langage.
M : Métadiscours justificatif, Métaphoriquement, Mot d’action.
N : Négativité, Normatif, Narrativité, Narration, Naturalisme.
O : Objectivité, Ordre quantitatif, Ornement, Outils.
P : Positif, Point de vue, Polices, Paradigme, Prescriptives, Poème, Pittoresque, Poésie descriptive, Productif.
R : Récit, Règles.
S : Subjectivité, Statique, Sujet, Sentiment, Subordonné, Stratégie, Symbolique
T : Traduire, Tragédie, Terme, Texte, Théorie dramatique, Théorie du roman.
La police du descriptif
d’Ippolito Christophe
Le plan :
I) Critique de la poésie descriptive
II) Présentation de trois idées allant à l’encontre de la description
III) L’essor de la description négative au XIXème siècle
IV) Vers le roman moderne
Termes de l’analyse littéraire :
Compléter
Décrivons
Déterminer
Etudiera
Examinons
Expliquer
Explorer
Montreraient
Noter
Oriente
Remarque
Fayolle-Tirait
Laurène Ducatillon Laura
Memin Tiphaine
Plan de l’article
INTRODUCTION
DÉFINITIONS OU PRESCRIPTIONS ?
> description des contours des polices du descriptif au XIXe siècle et réactions des
contrevenants qu’elles condamnent.
TROIS DÉCRETS ANTI-DESCRIPTIFS
> après l’examen du jeu des définitions en présence -> étude en particulier de la façon dont le paradigme nécessité/gratuité est décliné dans les discours normatifs dominants des procureurs anti-description, de Hugh Blair à Antoine Albalat.
description trop longues devenues un cliché
description comme pièce détachable, morceau hétérogène
l’anthropomorphisme de la description sinon perçue comme inutile
DE QUELQUES CAUSES DE LA DÉCADENCE DU DESCRIPTIF
> étude des phénomènes culturels qui peuvent expliquer ce discours dominant négatif au XIXe siècle dont la position critique de Sainte-Beuve à travers deux commentaires parallèles.
VERS LE ROMAN MODERNE
> examen de l’attitude de quelques romanciers notamment de Flaubert, en insistant sur l’importance de la fonction diégétique de la description dans le métadiscours justificatif.
CONCLUSION
Problématiques littéraires dégagées par l’auteur :
Négativité du XIX ème siècle -> "C’est cette négativité qu’on voudrait explorer ici, au siècle qui a le plus illustré le combat anti-descriptif."
Le mouvement de réduction de la description à un domaine strictement délimité est-il une tendance générale ?
Est-ce un hasard si le récit de voyage (où les « censeurs » autorisent la description) n’est pratiquement pas représenté, lui qui remplit pourtant les journaux romantiques ?
Mais qu’est-ce qu’une épithète bien choisie, en dehors du convenu des recueils ?
Dès lors, comment justifier la description ?
Comment se jouer des interdictions et réévaluer la description ?
Termes de l’analyse de la littérature dans l’ordre alphabétique :
> action, auteur, description, digression, discours, écrivains, éloge, épithète, héros, hypothèse, hypotypose, implicite, lecteur, littérature, littérature industrielle, métaphore, narration, occurrence, paradigmatique, personnage, poésie descriptive, prolepse, récit, recueils, rhétorique, roman, roman-feuilleton, stylistique, sujets, termes, texte, tragédie.
Marie-Judith Garlopeau, Eloise Cavaillé et Mathilde Goulle
La police descriptive d’Ippolito Christophe
Vous dégagerez le plan de l’article, vous expliciterez les problématiques littéraires dégagées par l’auteur et vous listerez dans l’ordre alphabétique les termes de l’analyse de la littérature.
Pourquoi le registre descriptif a t-il été autant dénigré à travers les siècles, jusqu’à son apogée au XIXème siècle ?
Comment sont appelés ceux qui sont contre la description, et quels sont leurs mobiles appuyant leur opinion ?
Comment ne pas rendre la description « décadente » dans un récit, dans un soucis d’égalité pour l’auteur et d’équilibre entre les enjeux littéraires qu’amènent la description ?
Plan de l’article :
I. Définitions ou prescriptions ? Les termes négatifs de la « police » de description
II. Trois décrets anti-descriptif : trois grands arguments avancés à propos de la description
III. De quelques causes de la décadence du descriptif
IV. Vers le roman moderne
L1 Lettres Modernes
Marec Mathilde
Monteau Solène
Carbonnier Manon
Article d’IPPOLITO CHRISTOPHE.
Plan :
Citation
Introduction : mise en place du sujet et annonce du plan
I/Définitions ou prescriptions :
définition de la description littéraire
II/ Trois décrets anti-descriptifs :
explication des défauts de la description littéraire
III/ Les différentes causes de la décadence du descriptif :
explication du discours dominant négatif du XIXe siècle
IV/ Vers le roman moderne :
à travers divers romanciers, justification et utilité de la description littéraire
Problématiques dégagées par l’auteur :
Quelles sont les fonctions et limites de la description littéraire ?
Quelles ont été les ressentis et les différentes critiques de la description littéraire au XIXe siècle ?
Termes de l’analyse de la littérature :
analyse
anti-descriptif + anti description
circonscrire les limites
coïncide
constituer
contours des polices du descriptif
contraste
contribuer
convaincre
corpus
décliner
décrire
définir
dénigrement
descriptif
description + description didactique
diffuser
discours normatifs dominants
distingué
dominant négatif
élaborer
énoncer
entériner
énumération
examen du jeu des définitions
examiner
figure de rhétorique et outil
figure ornementale
fonction diégétique de la description
genre descriptif
hypothèse
identifier
interactions significatives
justifiée
liées
mesurer
métadiscours justificatif
montrer
négativité
néo-genre autonome
normes classiques
noter
organisées
ornement
paradigmatique + paradigme
perception
perçue
prescriptives
qualifier
relevé
résumer
rôle subordonnée
sentie comme
servent
signaler
signifier
systèmes descriptifs
stigmatiser
terme
REYNAUD Mélissa, TROLONG Alice, MBAYE Lat-suk, ROBIN Florian
Police du descriptif, IPPOLITO Christophe :
Introduction :
Nombreuses sont les formes artistiques qui s’expriment par le biais de descriptions. C’est le cas par
exemple des arts picturaux ,la poésie et plus largement le chant ,et ,le domaine concerné : la
littérature .Toutes ces formes artistiques sont composées d’éléments qui permettent aux
spectateurs, auditeurs et lecteurs d’identifier les caractéristiques de l’œuvre et ainsi la comparer à
d’autres,
En littérature la description se traduit généralement par une pause dans le récit qui est
reconnaissable de par une utilisation des verbes d’état de perception ou de qualification. Tout cela
suit un ordre logique .
Ici la métaphore « police de description » signifie que la description peut se trouver sous des aspects et des formes différentes, par exemple elle peut être soit très basique, simpliste ou être très exagérée ou démesurée, comme lorsque l’on choisit la police d’un texte. De nombreux auteurs sont d’accord pour dire que les descriptions sont négatives, sans grand intérêt voire inutiles cependant la description peut être utilisée comme un atout majeur par certains auteurs qui s’en servent avec finesse. Ce texte est écrit par Christophe Ippolito, un auteur contemporain qui travaille sur la modernité et l’anti-modernité. Il parle ici de la description dans les œuvres littéraires et s’appuie sur les discours et attitudes d’autres auteurs comme Hugh Blair, Antoine Albalat ou Flaubert.
Comment au travers de témoignages d’auteurs, d’écrivains ou de critiques, Ippolito illustre-t-il le combat anti-descriptif au cours des derniers siècles ?
I- Les prescriptions anti-descriptives
1)Un défaut d’ordre quantitatif
2)La description comme pièce détachable et son anthropomorphisme
3)Une description subjective
II- Utiliser cette description avec intelligence
1)Un tableau concis
2)Un discours utile et construit
3)Un texte explicite
III- L’évolution de la description
1)L’exagération mène à du faux
2)Le roman naturaliste
3)La description moderne : un art
Plan détaillé :
I- Les prescriptions anti-descriptives
1)Un défaut d’ordre quantitatif
Les descriptions sont parfois trop longues et surexploitées ce qui peut vite devenir lassant pour le lecteur. Lorsque la description est trop riche elle peut être encombrante (trop d’énumérations ou de périphrases par exemple) mais aussi dure à suivre c’est-à-dire que l’on s’y perd.
2)La description comme pièce détachable et son anthropomorphisme
La description est comparée à un ornement, elle est secondaire, marginale voir inutile :
La description est vue comme une pièce détachable c’est-à-dire que dans un roman par exemple la description et la narration ne sont pas liées, elles peuvent être séparés. Ne pas lire la description n’empêchera pas de comprendre l’histoire racontée.
L’anthropomorphisme de la description a un lien très fort avec l’histoire ou les héros. Par exemple si l’histoire racontée ou le personnage est triste alors la description sera également triste et sombre, ce qui rend la description vivante et en rapport avec l’histoire.
3)Une description subjective
La représentation que se fait chaque individu d’une description est à chaque fois différente, chaque être interprète à sa façon et la fidélité de la description que l’auteur aurait voulu renvoyer n’est presque jamais respectée, elle peut même s’en éloigner d’avantage, c’est une « autonomie du geste descriptif ». En sachant qu’une description parfaite est quasi impossible car il y a toujours des détails qui ne sont pas descriptibles, la description reste approximative.
II- Utiliser cette description avec intelligence
1)Un tableau concis
Au 19° siècle, les auteurs vont plus à l’essentiel « ce n’est pas détails sur détails » car pour eux la description est ennuyeuse et « pompeuse » lorsqu’elle est excessive. S’ ils réduisent cette description, c’est pour se rapprocher d’un écrit plus réaliste.
2)Un discours utile et construit
Dans le Romantisme, la description était utile car elle permet de faire rêver, de situer un contexte, un état d’esprit, un climat ou mettre dans une situation. Elle aide donc à s’immerger dans le livre.
Flaubert est accusé de trop décrire mais il s’en défend avec cette phrase : « Il n’y a point dans mon livre une description isolée, gratuite : toutes servent à mes personnages, et ont une influence lointaine ou immédiate sur l’action. » Flaubert nous dit ici que sa description est construite et n’est pas faite inutilement mais est réfléchie. Il confond et camoufle la description dans son histoire. Il fait donc une Hypotypose : ce qui permet d’engager des scènes d’action et ainsi produire une immersion immédiate du lecteur dans le récit.
3)Un texte explicite
Pour être le mieux possible, la description doit être simple. Certains auteurs sont accusés de vouloir trop en faire et se perdent dans un discours implicite qui vise à utiliser des images abstraites, des longues phrases, pleins de figures de style pour parler de quelque chose de très court. C’est parler beaucoup pour pas grand-chose au final, tourner autour du pot.
III- L’évolution de la description
1)L’exagération mène à du faux
Certains auteurs se perdent dans l’excès, dans l’embellissement ou le dénie si bien que des éléments peuvent en devenir faux tellement la description est exagérée et démesurée par rapport à la réalité. Cela trompe le lecteur qui se fait alors une fausse idée, une fausse représentation de la description.
Comme en témoigne l’extrait : ’’puisque Saint-Lambert se donne pour
programme, entre autres buts, d’embellir la nature, de ne pas y placer de
malheureux paysans : autrement dit, la description serait du côté du
faux ’’
2)Le roman naturaliste
Le naturalisme est un mouvement littéraire qui prolonge le réalisme et qui s’attache à peindre la réalité en s’appuyant sur un travail minutieux de documentation. La description est propre au roman naturaliste et y est souvent excessive.
3)La description moderne : un art
La description dite « moderne » devient un art, elle est moins barbante et lassante mais plus réfléchie, plus fine, et certainement mieux construite. Ce qui est peut être dû à l’avancée dans le domaine de l’esthétique.
Termes de l’analyse de la littérature dans l’ordre alphabétique :
- Allégorie : « la description est à l’épopée ce que la décoration et la pantomime sont à la tragédie »
- Allégorie : « joue au chat et à la souris »
- Allégorie : « les murmures des lointains du descriptif »
- Amplification : « il file les idées d’ornement et d’énumération, voire d’inventaire ou de tableau détaillé ; la description serait secondaire ou marginale, voire inutile, stigmatisée comme figure ornementale et gratuite dans la lignée de Boileau »
- Antanaclase : « le génie supérieur et original du génie secondaire et imitateur »
- Antiphrase : « la description comme un défi à l’indescriptible »
- Antithèse : « directement ou indirectement, implicitement ou explicitement »
- Antithèse : « le piédestal est trop grand pour la statue »
- Ellipse : « Saint-Lambert se donne pour programme, entre autres buts, d’embellir la nature, de ne pas y placer de malheureux paysans : autrement dit, la description serait du côté du faux »
- Emphase : « le combat anti-descriptif »
- Epanode : « décrire pour décrire, et de décrire encore après avoir décrit »
- Hyperbole : « Rugissement des Mercenaires »
- Métaphore : « des polices du descriptif »
- Métonymie : « La description de Patterdale est dans mon porte-manteau,
— et je ne puis le défaire » (porte manteau = cerveau ?)
- Métonymie : « policiers »
Problématiques littéraires :
Quelles sont les raisons du dénigrement du descriptif à travers les siècles ?
Quels sont les « policiers » anti-descriptif du XIXème siècle et quels sont leurs principaux chefs d’accusation ?
Quelle est la juste mesure de l’utilisation de la description dans un récit ?
Plan
I) Condamnation de la poésie descriptive d’après les définitions de François Noël, François La place, Hugh Blair, Littré, et Larousse
II) Trois degrés anti-descriptifs (descriptions trop longues ; descriptions en amont du récit ; anthropomorphisme de la description)
III) De quelques causes de la décadence du descriptif : phénomènes pouvant expliquer cette domination du discours négatif dans le contexte du XIXème siècle.
IV) Vers le roman moderne
Termes de l’analyse de la littérature :
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Oriente
Puisse
Remarque
Servent
La Police du descriptif
Cécile Thomas – Julie Platel – Anais Caurand – Cécile Ghazerian
Vous dégagerez le plan de l’article, vous expliciterez les problématiques littéraires dégagées par l’auteur et vous listerez dans l’ordre alphabétique les termes de l’analyse de la littérature.
I. Plan
p. 2-3 Introduction de "la description" et des problèmes que pose le fait de donner une définition de la description.
p. 3-6 Trois décrets anti-descriptifs : Les défauts qu’on peut reprocher aux descriptions : elles sont trop longues, qu’elle peut se détacher du récit (alors que mon Marmontel, la description est liée au récit), et qu’elles sont percues comme inutiles car elles ne sont pas vivante, ne portent pas l’empreinte de l’homme.
p. 6-9 Explication sur le fait qu’il y a une décadence du descriptif & des causes de la police du descriptif .
p. 9-12 Comment justifier la description ? "Justifier une description, c’est souvent une posture, une stratégie narrative"
Conclusion l. 2 à 8 p.12 : la description a sa police, c’est à dire des règles à suivre. On relativise le descriptif, qui reste pourtant inséparable de la narration.
II. Problématique littéraires dégagée par l’auteur
* Qu’est-ce qu’une description concrètement ? Quelle est sa définition et à quoi elle sert ? Quelle est son rôle, sa fonction, son but ? On nous interroge sur le statut réel de la description qui fait débat depuis longtemps. C’est un sujet qui fait polémique et qui pose des problèmes, il fait donc discussion d’un objet qui reste à définir, à méditer.
* A quoi doit ressembler une description ? Quelles doivent être ses caractéristiques ? Elle devrait sensibiliser le lecteur, être en relief par rapport au récit et lui donner des couleurs. « Simplicité mais aussi de la fidélité au récit » = elle doit rester simple et exhaustive, non alambiquée. Il faut qu’elle reste compréhensible et fluide pour le lecteur. Un de ses spécificités est la visualisation des choses si elle est pittoresque. Elle construit d’une certaine manière le monde, elle le montre grâce à ses mots
Le descriptif a une dimension réaliste qui doit d’approcher le plus possible de la réalité.
Le descriptif est vrai, beau, original et imagé dans le but de rendre compte de la réalité, il est également une représentation de cette réalité.
* Pourquoi le descriptif est inutile ? Ses ornements, c’est-à-dire ses contours, ses décorations ou enjolivements n’apportent rien au texte, il est rendu par conséquent inefficace.
La longueur ne compte pas, il doit être bref, court et rapide presque fugace. Ce serait l’idéal de la parfaite description sinon elle est glaciale, elle stagne et devient alors en quelque sorte sans émotions ni sentiments.
Mais « décrire pour décrire » relève du psittacisme, ce qui veut dire répéter, écrire la même chose sans aucun sens, sans réfléchir ou plus exactement, écrire pour ne rien dire. C’est le stéréotype de ce cliché de la description qui paraît alors « encombrante », surabondante, en surplus... Cet excès est un défaut typique des descriptions comprenant trop de détails : il faut les trier, les structurer et restituer l’essentiel.
* Comment insérer la description dans le récit ? En aucun cas elle ne doit être mise à part ou détachée, elle doit faire partie intégrante du récit. Elle se fond, se mêle et elle est obligatoirement liée, connectée au récit. Le « plan tiroir » n’est pas du tout une solution sinon le descriptif ne passe pas. La description n’est pas un but mais un moyen, c’est-à-dire qu’il faut se servir d’elle pour une cause = décrire un personnage, donner des renseignements, des informations temporelles sur le contexte, répondre aux questions essentielles comme qui ? quoi ?comment ?où ?pourquoi ? Elle a un rôle important, elle répond aux attentes du lecteur, à l’« horizon d’attente » du lecteur. Elle est informatrice.
* Quelle est la forme d’une description ? Elle est vivante, dynamique, la description est action. Elle a pour devoir d’être captivante, « passionner » le lecteur, elle doit être aussi vivante que le personnage de telle sorte que la description prend vie pratiquement comme un personnage à part entière.
* Comment justifier la présence du descriptif, que doit-il faire ?
Le descriptif se refait, se recréer à partir de ce qu’il ne doit pas faire, son anti-modèle. Il doit opérer une réduction parmi les figures de style, la syntaxe, la théorie, les temps... Cependant, le style d’écriture ne facilite pas la tâche à cause de cette tendance à vouloir alourdir la phrase.
Le descriptif a valeur de vérité si il est réaliste du moins, le plus possible.
C’est une stratégie que doit adopter le narrateur, une posture un peu spéciale.
Qu’est-ce que décrire ? Décrire n’est pas un but, c’est un moyen dans le but de compléter, d’orienter et de déterminer le récit. Le fait de décrire ne doit pas être fragmenté ou isolé mais organisé en lien avec les thèmes, les sujets abordés.
III. Liste par ordre alphabétique des termes de l’analyse littéraire (moi)
la description
le descriptif
la déclamation),
le discours moraldidactiquediscours normatifs dominants
discours dominant négatif
définition prescriptive
discours anti-descriptif
l’éloge
l’épopée
fonction diégétique de la description
figure de rhétorique
genre descriptif
l’hypotypose,
littérature industrielle
métadiscours justificatif
narrations populaires
a narration/ la narrativité,
le naturalismel
une occurrence
la pantomime
poème descriptif
la police du descriptif
une posture, une stratégie narrative
la temporalité interne du texte
la tragédie
le roman moderne
la rhétorique
la stylistique
Marie Eyheramouno
Samantha Palma
Caroline Stepaniak
Sophie Moulin
Christophe Ippolito est assistant professeur à l’institut technologique d’Atlanta, il travail sur la modernité et l’anti-modernité.
Le plan de l’article :
I. Définitions ou prescriptions
a. Présentation du corpus de définition de la description et du descriptif
b. Des définitions négatives et prescriptives implicitement
II. Les trois défauts majeurs de la description
a. On reproche à la description d’être trop longue
b. On accuse la description de ne pas être en lien avec le récit
c. Une description trop ennuyeuse et pas assez dynamique
III. Pourquoi retrouve-t-on un discours négatif sur la description au XIX ème siècle ?
a. L’image négative de la description avait déjà débuté au XVIII ème siècle
b. La réprobation adressée à la poésie descriptive
c. Remise en question de la description
d. Les différentes conceptions de la description par les auteurs
e. Les descriptions scientifiques et juridiques donnent une mauvaise image aux descriptions
IV. Le roman moderne face à de nouveaux enjeux descriptifs
a. La description : un enjeu narratif
b. La description sert et influence la narration chez Flaubert
c. Exemple de Salammbô, roman de Flaubert qui transgresse les normes classiques du récit en créant une description dynamique
d. Réévaluation du descriptif
Problématiques littéraires dégagées par l’auteur :
Quelles sont les définitions de la description ?
Comment ces définitions sont-elles négatives ou prescriptives ?
Quels sont les trois décrets anti-descriptifs ?
Pourquoi une description trop longue gène l’écriture ?
Pourquoi la description ne doit-elle pas être détachée du récit ?
Pourquoi la description doit-elle être dynamique ?
Quelles sont les causes de la décadence du descriptif ?
Quelles accusations peut-on formuler contre la description au XVIII ème siècle et quels impacts ont-elles sur son image au XIX ème siècle ?
Pourquoi la poésie descriptive est-elle condamnée ?
Quels sont les avantages du rejet de la poésie descriptive ?
Qu’est-ce qui remet en question le descriptif ?
À quoi la description est-elle réduite ?
Quelle est l’influence du modèle scientifique et juridique sur la description littéraire ?
Comment justifier la description ?
À quoi sert la description dans Madame Bovary et Salammbô de Flaubert ?
Comment le descriptif est-il réévalué ?
Termes de l’analyse littéraire :
action narrative,
amplification,
analyse,
anthropomorphisme,
anti-descriptif,
anti-modèle,
classique,
corrélativement,
corpus,
déclamation,
définir,
descriptaire,
descriptif,
description,
descriptivisme,
descriptivité,
didactique,
discours,
discours moral,
discours normatif,
dramatisation,
dramatiser,
énumération,
épopée,
explicite,
exposition narrative,
fonction diégétique,
grammaire,
horizon d’attente,
horizon de la narrativisation,
hypotypose,
implicite,
implicitement,
longueurs,
métadiscours justificatif,
métaphoriquement,
modernité,
mouvement,
narratif,
narration,
narrativité,
naturaliste,
néo-genre autonome,
objectivité,
occurrence,
pantomime,
paradigmatique,
paradigme,
paradoxalement,
pauses,
phénoménologie,
« policières »,
prescriptives,
prolepses,
récit,
rhétorique,
romantique,
stratégie narrative,
stylistique,
subjectivité,
subordonnée,
tragédie,
LECORDIER Amelie, MESTRE Bryan, THOMAS Cecile
Anime -
Concède -
Condamnée -
Définir -
Dramatiser -
Se donne pour programme pour déterminer -
Entérine -
Examinons -
Fonction diégétique (diérèse) -
hypotypose -
Identifier ce qui pose problème -
Justifier -
Mesure -
Narrativité -
Narration -
Noter -
Oriente -
Prégnance -
Rappelle le point de vue -
Remarque -
Relever -
Réduit -
Résume -
Signalé -
S’appuya -
Traduire -
Tentant -
Transmuant -
Introduction
A. définition de la description
B. plan du texte
1ère partie : qu’est la description et les prescriptions
A. explication de ce qu’est la description (
B. la critique de la description
2ème partie : les raisons de la critique du descriptif
A. les descriptions sont trop longues ( « décrire, ce n’est pas entasser détails sur détails, c’est choisir les plus essentiels »)
B. la description doit faire partie de l’histoire et ne pas en étre une « pièce détachable »
C. la description ne doit pas être anthropomorphisme mais doit « porter l’empreinte de l’homme »
3ème partie : les phénomènes qui expliquent la « décadence du descriptif »
A. Retour aux XVIII ème siècle : « chefs d’accusations qui annoncent ceux du siècle suivant ; ennui, la pompe d’un élément qui n’entre pas dans l’horizon d’attente du roman ; la longueur et la digression, contre le modèle héroïco-galant » et surtout le manque de réalisme dû aux descriptions
4ème partie : les raisons pour lesquelles la description peut être acceptée
A. l’homme ne peut pas être « séparé de son milieu » et la description permet de les relier = poser un contexte
B. les descriptions servent aux personnages d’une manière immédiate ou future
C. les descriptions sont liées à l’aventure
Explicitation des problématiques littéraires
Il y a au XIXème siècle un véritable engouement pour la description. Nous pouvons en partie expliquer ce phénomène par l’apparition de la photographie, qui influe alors beaucoup sur le mouvement réaliste : cela est alors un terrain propice au descriptif. Certains auteurs, comme Zola et Balzac, prenaient de nombreuses notes dans des carnets se composant de longue descriptions qu’ils retranscrivaient dans leurs romans plus leur donner un caractère plus vraisemblable, typique du mouvement naturaliste. Un exemple encore plus frappant est celui du réalisme, créer par Duranty et Champfleury, ou les œuvres n’étaient composées que de longues descriptions afin d’obtenir un but très précis : être le plus proche possible de la réalité pour que le lecteur puisse s’imaginer clairement tous les détails de l’histoire, des lieux et des personnages, car il veut leur donner à travers elle des attentions bien précises. Nous pouvons aussi prendre pour exemple Flaubert, dans Madame Bovary, avec la célèbre scène descpriptive du chapeau de Monsieur Bovary, qui est tellement détaillé que le lecteur est poussé à s’imaginer une représentation photographique dans son esprit. Ainsi, la description permet alors de faire ressortir le côté pittoresque d’une œuvre, de mieux présenter l’apparence physique des personnages et le cadre dans lequel ils vivent afin de mieux comprendre leur psychologie et les raisons de leurs actions tout au long du fil narratif de l’histoire.
Mais, pendant cette même période nait aussi un rejet du descriptif : Ippolito Christophe cite dans son article François Noël, François de Laplace et Hugues Blair, qui attribuent à la description un caractère plus ornemental et décoratif qu’utilitaire et pouvant enrichir une œuvre. Même le poème descriptif est critiqué, par exemple par Littré qui ne voient en eux qu’une énumération, même « d’inventaire », de liste, dans laquelle il ne voit que de l’inutilité et de la superficialité. Donc ce pose n paradoxe, et c’est sur ce problème que Christophe veut analyser : Quelles sont les raisons de ce rejet qui a cohabité avec la parution de nombreux romans descriptifs ? Qu’est ce qui pose problème avec ce genre littéraire pour qu’il « fasse office de police » et dans quels contexte peut-on alors accepter la description ? Christophe va alors étudier les différents phénomènes littéraires mais aussi sociaux et historiques qui pourront expliquer ce paradoxe.
IPPOLITO CHRISTOPHE, « police du descriptif », Romantisme, 2009/4 n°146, p101-111.
Problématique générale : Comment décrire les polices du descriptif au XIXe siècle ainsi que les réactions de ceux qui ne les respectent pas ?
I. Différences dans les définitions de la police du descriptif du XIXe siècle.
1) Présentation du corpus.
Différentes définitions de différents auteurs.
2) Point commun de ces définitions.
Numération des caractéristiques principales.
3) Trois grands défauts de la police du descriptif à travers trois décrets anti-descriptifs.
Défaut quantitatif : descriptions trop longues.
Défaut d’indépendance : description détachable, hétérogène.
Défaut de non-anthropomorphisme de la description :description ne portant portant pas l’empreinte de l’Homme.
II. Étude des phénomènes culturels expliquant la majorité négative des ces discours.
1) Mouvement anti-descriptif.
Causes : l’ennui, la longueur, la digression, ne correspond pas à l’objectif du roman.
2) Position critique de Sainte-Beuve.
Combat contre la littérature industrielle.
3) Tendance générale à l’anti-descriptif.
Arguments scientifiques. Description à valeur de vérité.
III. Examen de réactions d’Auteurs.
1) Justification de la description par :
Balzac, Gautier, Chateaubriand, Zola, Marmontel
2) Réactions et point de vue de Flaubert.
Accusé de ’’sur-description’’
3) Examen de Salammbô.
Descriptions utilisées abondamment, avec différentes fonctions.
Problématiques littéraires dégagées par l’auteur :
Comment sont définit les polices du descriptif au XIXe siècle ?
Quelles sont les réactions de ceux qui, ne les respectant pas, sont condamnés par ces dernières ?
Quels phénomènes culturels peuvent expliquer les discours dominants négatifs de ce thème au XIXe siècle ?
Quelles attitudes les romanciers tels que Flaubert adoptent-ils face à l’importance de la fonction diégétique de la description dans les métadiscours justificatif ?
Quels défaut sont mit en avant par les anti-descriptif afin d’appuyer leur point de vue ?
Quelles sont les causes de la montée du mouvement anti-descriptif ?
Le mouvement de réduction de la description est-il une tendance générale ?
Comment justifier une description ?
Termes de l’analyse littéraire :
Analyse,
Anthropomorphisme de la description,
Anti-descriptif,
Anti-modèle,
Avant-texte,
Canon classique,
Causes,
Cohésion classique,
Compréhension,
Découpage,,
Définitions,
Description,
Description didactique,
Description-dissection,
Didactique,
Diégétique,
Digression,
Discours normatif dominant,
Discours préliminaire,
École naturaliste,
Examen,
Exposition narrative,
Fonction diégétique,
Genre descriptif,
Geste descriptif,
Hypothèses,
Interrogations,
Ironie,
Métadiscours justificatif,
Métaphore (-phorique, etc.),
Montrer,
Mouvement,
Narration populaire,
Narrativité,
Naturalisme,
Néo-genre,
Normatif,
Normes classique du récit,
Orientation de lecture,
Paradigmes,
Parallèles,
Phénomènes culturels,
Pittoresque,
Point de vue,
Police,
Police du descriptif,
Poème descriptif,
Prolepse,
Regard porté,
Règles descriptives,
Réseau sous-textuel,
Rhétorique,
Roman-feuilleton,
Sous-Texte,
Stylistique,
Tendances,
Temporalité interne du texte,
Thème central,
Thuriféraire.
IPPOLITO CHRISTOPHE, « police du descriptif », Romantisme, 2009/4 n°146, p101-111.
Problématique générale : Comment décrire les polices du descriptif au XIXe siècle ainsi que les réactions de ceux qui ne les respectent pas ?
I. Différences dans les définitions de la police du descriptif du XIXe siècle.
1) Présentation du corpus.
Différentes définitions de différents auteurs.
2) Point commun de ces définitions.
Numération des caractéristiques principales.
3) Trois grands défauts de la police du descriptif à travers trois décrets anti-descriptifs.
Défaut quantitatif : descriptions trop longues.
Défaut d’indépendance : description détachable, hétérogène.
Défaut de non-anthropomorphisme de la description :description ne portant portant pas l’empreinte de l’Homme.
II. Étude des phénomènes culturels expliquant la majorité négative des ces discours.
1) Mouvement anti-descriptif.
Causes : l’ennui, la longueur, la digression, ne correspond pas à l’objectif du roman.
2) Position critique de Sainte-Beuve.
Combat contre la littérature industrielle.
3) Tendance générale à l’anti-descriptif.
Arguments scientifiques. Description à valeur de vérité.
III. Examen de réactions d’Auteurs.
1) Justification de la description par :
Balzac, Gautier, Chateaubriand, Zola, Marmontel
2) Réactions et point de vue de Flaubert.
Accusé de ’’sur-description’’
3) Examen de Salammbô.
Descriptions utilisées abondamment, avec différentes fonctions.
Problématiques littéraires dégagées par l’auteur :
Comment sont définit les polices du descriptif au XIXe siècle ?
Quelles sont les réactions de ceux qui, ne les respectant pas, sont condamnés par ces dernières ?
Quels phénomènes culturels peuvent expliquer les discours dominants négatifs de ce thème au XIXe siècle ?
Quelles attitudes les romanciers tels que Flaubert adoptent-ils face à l’importance de la fonction diégétique de la description dans les métadiscours justificatif ?
Quels défaut sont mit en avant par les anti-descriptif afin d’appuyer leur point de vue ?
Quelles sont les causes de la montée du mouvement anti-descriptif ?
Le mouvement de réduction de la description est-il une tendance générale ?
Comment justifier une description ?
Termes de l’analyse littéraire :
Analyse
Anthropomorphisme de la description
Anti-descriptif
Anti-modèle
Avant-texte
Canon classique
Causes
Cohésion classique
Compréhension
Découpage
Définitions
Description
Description didactique
Description-dissection
Didactique
Diégétique
Digression
Discours normatif dominant
Discours préliminaire
École naturaliste
Examen
Exposition narrative
Fonction diégétique
Genre descriptif
Geste descriptif
Hypothèses
Interrogations
Ironie
Métadiscours justificatif
Métaphore (-phorique, etc.)
Monter
Mouvement
Narration populaire
Narrativité
Naturalisme
Néo-genre
Normatif
Normes classique du récit
Orientation de lecture
Paradigmes
Parallèles
Phénomènes culturels
Pittoresque
Point de vue
Police
Police du descriptif
Poème descriptif
Prolepse
Regard porté
Règles descriptives
Réseau sous-textuel
Rhétorique
Roman-feuilleton
Sous-Texte
Stylistique
Tendances
Temporalité interne du texte
Thème central
Thuriféraire.
Plan du commentaire :
• Introduction (p.101)
• I – La déclinaison du paradigme nécessité/gratuité dans les discours anti-descriptions de Hugh Blair à Antoine Albalat (p.101 à p.105)
• II – Les phénomènes expliquant l’origine du discours anti-descriptif au XIXe siècle (p.105 à p.108)
• III – L’importance de la description spatio-temporelle dans le métadiscours chez certains auteurs (notamment Flaubert) (p.108 à p.110)
• Conclusion (p.110 à p.111)
Problématiques :
En quoi consiste le dénigrement de la description ?
Quelles sont les origines du discours anti-descriptif ?
Termes de l’analyse littéraire :
Action narrative, Anthropomorphisme, Auteurs, Auxiliaire, Catégorie du poème descriptif, Circonscrire, Compréhension, Contextes, Corpus, Décrire, Définitions,
Description, Descriptivisme, Détails, Déterminer, Didactique, Discours dominant
Discours moral, Discours nominatifs dominants, Distinguer, Énumératif, Énumération, Epithète, Épopée, Esthétique, Étudiera, Examinera, Expliquer, Exposé, Fonction diégétique, Forme de police, Formulés, Genre descriptif, Hypotypose, Identifier
Idéologie, Illustré, Implicitement, Justifier, Littéraire, Métadiscours justificatif, Mots
Narration, Narrativisation / narrativité, Néo-genre, Normatif, Paradigme, Parties descriptives, Phénoménologie, Plan, Poésie descriptive, Prescriptive, Problématique, Prolepse, Point de vue, Portrait, Position critique, Récit, Récit de voyage, Recueils, Rhétorique, Rôle subordonné, Roman, Romantiques, Stylistique, Systèmes descriptifs, Temporalité, Terme, Textes, Thème central, Théorie dramatique, Théorie du roman, Types.
Travail sur l’article « Police du descriptif ». Par Charlotte PIERRE, Nadia MASSE et Théo DILLERIN
Plan de l’article :
Ippolito organise son article de la manière suivante : tout d’abord une introduction, puis quatre parties et, enfin, une sorte de conclusion. Ainsi, nous vous présenterons un plan en six parties ; la première étant l’introduction et l’ultime la conclusion.
I : introduction du sujet par une tentative définitionnelle de ce qu’est la description au XIXe siècle et annonce du plan qui sera suivi dans l’article
II : Première partie introduite par une question rhétorique : « définitions ou prescriptions ? ». Définitions et points de vue négatifs de la description par des auteurs puis synthèse analytique du propos précédent.
III : Partie construite à travers le prisme de trois décrets anti-descriptifs : le défaut d’ordre quantitatif, l’hétérogénéité de la description par rapport au texte et son anthropomorphisme.
IV : étude de la perte de la qualité du descriptif à travers des exemples. Puis approfondissement du sujet. Enfin, évocation de l’influence des modèles scientifique et juridique.
V : Justification de la description dans le roman moderne : quid de son utilité.
VI : Reprise des idées énoncées précédemment et ouverture de « la nouvelle perception de la narrativité ».
Problématiques :
Dans son article, Christophe Ippolito aborde plusieurs problématiques autour de la description.
1. Quelle définition peut-on donner au terme de « description » ?
2. Quels en sont les statuts ?
3. Comment peut-on la justifier ?
4. Comment se jouer des interdictions et ainsi les réévaluer ?
5. Le fait de la réduire à un domaine strictement délimité est-il une tendance générale ?
6. Quels sont les contours des polices du descriptif au XIXe siècle, et quelle explication donne-t-on au discours « négatif » dominant porté sur elle ?
7. Quelle est l’évolution de la description à travers des écrivains du XVIIIe et du XIXe siècle ?
8. Comment trois décrets concernant le quantitatif, le défaut d’unité et l’anthropomorphisme sont-ils formulés et appliqués ?
9. Comment des systèmes descriptifs servent-ils et influencent-ils la narration ? Et pour terminer : le narratif et le descriptif ont-ils un rapport nécessaire ?
Liste des termes de l’analyse littéraire :
action narrative
/anthropomorphisme de la description
/anti-modèle
/avant-texte
/carcan rhétorique
/catégorie descriptive
/cliché de la critique
/corpus de définitions
/description
/description didactique
/didactique
/discours
/dramatisation
/énumération
/esthétique pédagogique
/exposition narrative
/fonction diégètique
/genre dominant
/(la) geste du héros
/hypotypose
/implicitement
/interaction significative
/littérature industrielle
/métadiscours justificatif
/mise en question
/mouvement
/naturalisme
/narration
/narrativisation
/néo-genre
/objectivité
/peinture réaliste
/phénomène anti-descriptif
/phénoménologie
/poésie descriptive
/position critique
/position idoine
/prolepse
/réseau sous-textuel
/rhétorique
/roman-feuilleton
/roman moderne
/roman naturaliste
/stratégie narrative
/subjectivité
/stylistique
/tableau détaillé
/théorie dramatique
/théorie du roman
/volonté de vérité
Article d’IPPOLITO CHRISTOPHE, « Police du descriptif », Romantisme, 2009/4 n° 146, p. 101-111
plan de l’article :
INTRO : annonce du sujet
I) DÉFINITIONS OU PRESCRIPTIONS ?
→ définitions de la description littéraire ; « règles » descriptives.
II) TROIS DÉCRETS ANTI-DESCRIPTIFS
→ les défauts d’une description inutile et abusive.
III) DE QUELQUES CAUSES DE LA DÉCADENCE DU DESCRIPTIF
→ ce qui explique le discours négatif du XIXème siècle concernant la description.
IV) VERS LE ROMAN MODERNE
→ justifier la description et son utilité.
problématiques littéraires dégagées par l’auteur :
→ Quelles sont les fonctions de la description littéraire ?
→ Quelles sont ses limites ?
→ Quels ont été les ressentis, les critiques, face à la description au XIXème siècle ?
termes de l’analyse de la littérature :
a une valeur de,
analyse,
anti-descriptif,
circonscrire les limites,
coïncide,
constituer,
contours des polices du descriptif,
contraste,
contribue,
convainc,
corpus,
correspond,
définir,
descriptif,
description,
description didactique,
déterminer,
discours dominant négatif,
discours normatifs,
distingué,
énonce,
examen du jeu des définitions,
Examinons,
expliquer,
figure de rhétorique et outil,
figure ornementale,
fonction diégétique de la description,
genre descriptif,
hypothèse,
identifier,
interactions significatives,
justifiée,
liées,
mesurer,
métadiscours justificatif,
montrer,
néo-genre,
normes classiques,
noter,
organisées,
paradigmatiques « sous-textes »,
perception,
perçue,
permet,
présenter,
qualifiera,
relevé,
résume,
rôle subordonné,
s’élabore,
sentie comme,
servent,
signale,
signifie,
systèmes descriptifs.
Le plan
Introduction :
Citation de A.J. Greimas et J. Courtès.
Présentation du contenu principal, annonce du plan
Développement :
Des définitions négatives et prescriptives de la description et du descriptif.
Comment trois décrets anti-descriptifs sont formulés et appliqués.
Quelques causes de la décadence du descriptif dans le contexte du XIXe siècle
L’opinion de quelques romanciers de la description ; les changements et la réévaluation de la description apportés par Flaubert.
Conclusion :
Flaubert reconstruit le rapport entre narratif et descriptif du roman et la police du descriptif contribue paradoxalement à la libération et la définition de la description moderne.
Les problématiques littéraires :
Quelles sont les définitions de la description au XIXe siècle ? Sont-elles plustôt définitives ou prescriptives ?
Quels sont les trois décrets anti-descriptifs ? Comment sont-ils formulés et appliqués ?
Quelles sont les causes de la décadence du descriptif ?
Comment est reformé le rapport entre narratif et descriptif ainsi que la définition de la description moderne ?
Les termes de l’analyse de la littérature
Animé
Animer
Anthropomorphisme
Anti-Descriptif
Anti-Description
Anti-Modèle
Autonomie
Auxiliaire
Brièveté
Citer
Coïncider
Condamner
Contemporain
Contexte
Corpus
Critique
Décadence
Décrire
Définition
Descriptif
Description
Détail
Didactique
Discours
Dramatique
Dramatisation
Empreinte
Encyclopédiste
Énumératif
Énumération
Essentie
Esthétique
Explicitement
Expliciter
Figure
Héro
Héroïco-Galant
Hétérogène
Humanité
Hypothèse
Hypotypose
Idéal
Idéologie
Idéologiquement
Imitateur
Implicitement
Impliciter
Inhumanité
Interaction
Inutile
Ironiquement
Isolé
Marginale
Métadiscours
Métaphoriquement
Mobilité
Modalité
Modernité
Moral
Multiplicité
Narratif
Narration
Naturalisme
Naturaliste
Nécessité
Négatif
Négativité
Normatif
Objectivité
Occurrence
Orateur
Organisé
Original
Ornement
Ornemental
Orner
Pantomime
Paradigmatique
Paradigme
Parallèle
Pédagogique
Perception
Perspectif
Phénomène
Phénoménologie
Poésie
Poète
Prégnance
Prescriptif
Problématique
Prophétique
Récit
Recueil
Référence
Rhétorique
Romancier
Secondaire
Simplicité
Statique
Stratégie
Stylistique
Subalterne
Subjectivité
Subordonné
Subordonner
Sujet
Symboliquement
Temporalité
Thème
Théorie
Plan de l’article :
I.Définitions ou prescriptions ?
Les différents auteurs essayent tour à tour de trouver une définition qui permettrait à la description de ne pas être accusée par la « police » d’inutile. D’un autre côté, certains essayent de la faire disparaître car ils la pensent inutile.
II.Trois décrets anti-descriptifs.
Trois décrets ont été appliqués contre la description, un quantitatif, un qui montre la description inutile dites « en pièce détachable » et le dernier dit que la description doit être vivante sinon elle ne sert pas à l’œuvre.
III.De quelques causes de la décadence du descriptif.
Dans cette partie, on nous montre comment la description est passée d’essentielle à l’œuvre à un récit futile.
IV.Vers le roman moderne
L’auteur cherche une justification à la description, des preuves qu’elle est indispensable dans une œuvre.
Questionnements de l’auteur :
L’auteur de l’article se demande si la description ne devient pas, surtout dans les poèmes, une énumération ou inventaire. Larousse montre alors l’aspect négatif des abus de la description. Les définitions qu’on nous donne dans l’article sont toutes négatives. Pour certains, la poésie descriptive est mauvaise alors que dans les autres genres littéraires, elle est bien vue.
Puis, l’auteur se demande si la description doit toujours être d’actualité. Beaucoup d’auteur « décrive pour décrire », ils n’ont pas de vrais buts lorsqu’ils décrivent, ce qui amène alors à de longs romans ou poèmes où les descriptions ne sont pas indispensables. Pour les auteurs, il faut arrêter la narration et écrire plus de narration.
Puis l’auteur amène la question de la réalité de la description. Certains auteurs, décrivent seulement ce qui leur permet de continuer leur récit, c’est-à-dire qu’ils font une description partielle d’un environnement, par exemple, en oubliant ce qui ne fait pas partie du beau. Il n’est non plus mis en avant les actions intéressantes culturellement mais le plaisir du récit.
L’auteur se demande comment justifier la description. Les auteurs de cette époque ne la justifie pas, il la remplace ou montre aux lecteurs qu’il ne peut plus décrire comme ils le voudraient.
Termes de l’analyse de la littérature :
Analyse, amplification, cohésion classique, commentaires, considéré, corpus, décadence latine, déclamation, définir, dénomination, description, descriptivité, descriptivisme didactique, diégétique, discours normatif dominant, discours dominant négatif, dramatisation, écrire, écrivain, encyclopédiste, épithètes, épopée, étudier, héroïco-galant, hypotypose, illustré, littérature industrielle, métadiscours justificatif, narrativité, naturalisme, néo-genre, normatif, ouvrage, paradigmatiques, paradigme, personnages, poème descriptif, prégnance, prolepses, romancier, roman-feuilleton, récit, subordonné, temporalité interne, terme, tragédie.
Bibard Julie, Boinot Héloïse & Roulx Nolwen
Plan de l’article d’Ippolito Christophe et explications des problématiques littéraires dégagées par l’auteur :
1. Définitions ou prescriptions ?
La description serait inutile, stigmatisée comme figure ornementale.
La description moderne selon Nisard « s’est relevée au niveau d’un art ». C’est-à-dire que bien utilisée, la description peut devenir quelque chose de merveilleux.
2. Trois décrets anti-descriptifs
1er point : décrire brièvement, ne pas décrire pour décrire.
2ème point : ne pas tout décrire, seulement l’essentiel
3ème point : la description ne doit pas ennuyer le lecteur, « elle doit être vivante et animée »
3. De quelques causes de la décadence du descriptif
1ère idée:la description doit affirmer « sa volonté de vérité », c’est-à-dire qu’elle se doit de décrire un élément tel qu’il est réellement, et non pas le pomper « d’un élément qui n’entre pas dans l’horizon d’attente du roman ».
2ème idée:le phénomène anti-descriptif viendrait du fait que dans ces poèmes Saint-Lambert a pour but d’embellir la nature et de ne pas décrire les paysans → description du faux !
3ème idée : Une poésie descriptive qualifiée de « descripto-manie » par Viennet.
4ème idée : Une poésie descriptive qui se reconstruit par rapport à un anti-modèle. Exemple avec Sainte-Beuve.
5ème idée : le mot « description » est utilisé dans plusieurs domaines, contextes. En sciences ou en droit « la description a une valeur de vérité […] pas plus longue qu’il n’est nécessaire ». Questionnement sur le transfert de la définition du mot « description » entre les sciences et la littérature.
4. Vers le roman moderne
Justification de la description : un système descriptif accompagnant la narration peut présenter un début de solution.
Flaubert s’explique sur l’utilisation de la description dans ses œuvres. « toutes servent à mes personnages, et ont une influence lointaine ou immédiate sur l’action ».
Le genre descriptif est réévalué, et sert à la narration. Aide au développement du roman moderne.
Termes de l’analyse de la littérature (par ordre alphabétique) :
A
accumulation de détails
action narrative
amplification
anthropomorphisme
anti-modèle
avant-texte
C
commentaire
corpus
critiques
D
déclamation
définitions
descriptaire
descriptif
description
descripto-manie
didactique
discours moral
discours normatifs
dramatiser
drame
E
écrivains
F
figure rhétorique
figure ornementale
G
genre descriptif
H
hypotypose
I
idéologie littéraire
J
journaux romantiques
L
littérature exposante
littérature industrielle
M
méta-discours
N
narration
« narrativisation »
narrativité
naturalisme
néo-genre
O
orateur
ornement
P
paradigmatiques
pittoresque
poème
poésie descriptive
position critique
prolepses
R
recueils d’épithètes
roman moderne
roman-feuilleton
romanciers
S
stylistique
symboliquement
T
temporalité
théorie dramatique
BARRE Emmanuel
LE CAPITAINE Elise
JOLY Charlotte
Plan de l’article :
I/ définitions ou précipitations ? = L’auteur ici nous présente les définitions de la description et les compare.
II/ Trois décrets anti-descriptif = Les descriptions sont trop longues/La description doit-elle pouvoir être ôtée ou non de l’idée qui lui est associée ?/La description doit supporter l’action et garder un "rythme".
III/De quelques causes de la décadence du descriptif = L’auteur nous explique l’origine du mouvement anti-descriptif déjà préparé au XVIIIe siècle et dans la poésie descriptive. Il nous explique que la description peut être brève et efficace pour peu qu’on la maîtrise.
IV/ Vers le roman moderne = la fonction et le terme de "description" ont changé pour les auteurs du XIXe siècle, pour qui il ne s’agit plus simplement de décrire, mais de "compléter et déterminer".
Problématiques :
"Quelle est la définition de la description ?"
"A quoi est due la connotation négative de la description au XIXe siècle ?"
"Quelles sont les normes définies par les "détracteurs" de la descriptions selon le paradigme nécessité/gratuité ?"
"Comment trois décrets anti-descriptifs sont-ils formulés et appliqués ?"
"La description doit-elle pouvoir être séparée du texte ?"
"Est-il nécessaire que la description ait une dimension humaine ?"
"Quels sont les défauts du ’faux-descriptif’ ?"
"Le mouvement de réduction de la description à un domaine strictement limité est-il une tendance générale ?"
"Comment les domaines extérieurs à la littérature influencent-ils la description ?"
"Comment justifier la description ?"
"Comment se jouer des interdictions et réévaluer la description ?"
"De quelle manière le descriptif sert-il l’action, lointaine ou immédiate ?"
Termes de l’analyse littéraire :
action narrative,
amplification,
anti-descriptif,
déclamation,
définir,
descriptaire,
descriptif,
description,
didactique,
digression,
discours moral,
discours normatif,
drame,
dramatisation,
édition disparate,
éloge,
énumération,
exposition narrative,
fonction diégétique,
genre descriptif,
grammairien,
hypotypose,
littérature,
littérature exposante,
livre monstre,
méta-discours
narrativité,
paradigme,
paradigmatique,
point de vue,
police descriptive,
prolepse,
roman,
roman-feuilleton,
rhétorique,
stylistique,
système descriptif,
temporalité interne,
valeur de vérité.
PEYRAMAURE Camille - IDEE Charlène
Christophe IPPOLITO dans un article s’intitulant « Police du descriptif » évoque le problème de la description.
Après avoir introduit son sujet, l’auteur, dans une première partie intitulée « Définitions ou prescriptions ? » , définie les termes et les comparent afin d’amener sa seconde partie ou il expose les Trois décrets anti-descriptifs : il nous dit tout d’abord que le premier défaut c’est de faire des descriptions, des passages descriptifs trop longs, ensuite que la description est un morceau qui peut être retiré, c’est un morceau « détachable », « hétérogène » ; Pour finir le décret explique que la description doit porter l’empreinte de l’homme, doit être vivante et animée pour être utile. Dans une troisième partie, Christophe IPPOLITO, expose les causes de la décadence du descriptif et explique le phénomène de l’anti – description. Ce phénomène viendrait selon lui, du fait que la description est du côté du faux puisque les auteurs veulent faire quelque chose de vrai, proche de la peinture mais ne le peuvent pas. Il nous apprend aussi que les écrivains ont rejeté la poésie descriptive et que ce rejet a été positif car productif. Dans sa dernière partie intitulée « Vers le roman moderne » il pose le fait que le but de la description n’est plus la description, mais que cette dernière a une fonction particulière. Il démontre donc que la façon de percevoir la description et la fonction qu’elle a, a connu une modification puisqu’elle devient le moyen de déterminer, et de compléter et non plus de simplement décrire.
Les problématiques dégagées par l’auteur sont les suivantes : Tout d’abord, l’auteur se demande comment la description peut être définie, ce qui l’amène à se demander comment et pourquoi le descriptif a fini par être dénigré par les auteurs. Il s’interroge sur la façon dont sont formulés et appliqués les trois decrets anti – descriptifs et sur la manière d’expliquer le fait que, dans le contexte du XIXeme siècle, le discours tenu sur la description soit principalement négatif.
Il se questionne également sur le fait que le récit de voyage ne soit quasiment pas représenté dans les journaux romantiques bien qu’il les remplisse et cherche aussi à expliquer comment justifier la description et s’interroge sur sa valeur et sa fonction.
Pour finir il se demande comment aller à l’encontre de ce qui se faisait, comment la manière de décrire a été réévaluée, et s’interroge aussi sur les perspectives sur la police descriptive et sur le roman moderne.
Les termes de l’analyse littéraire sont : Action narrative ; anti-descriptif ; amplification ; analyse ; auteur ; canon classique ; cliché ; corpus de définitions ; déclamation ; descriptif ; description ; description didactique ; digression ; discours moral ; discours normatif ; dramatisation ; éloge ; énumération ; explicitement ; exposition narrative ; fonction diégétique ; genre descriptif ; héros ; hypotypose ; implicitement ; lecteur ; métadiscours ; métaphoriquement ; modèle ; modèle héroïco – galant ; narrativisation ; narrativité ; naturaliste ; paradigme ; paradigmatique ; parties descriptives ; poème ; poésie descriptive ; point de vue ; police du descriptif ; prolepse ; récit ; recueil ; rhétorique ; roman-feuilleton ; roman moderne ; roman naturaliste ; statut ; stylistique ; théorie du roman ; temporalité interne ; tragédie ; valeur de vérité.