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A propos de l'auteur

  • Valérie PEREZ

    Fondatrice de ce site et auteur de la majorité des articles mis en ligne.
    Professeur agrégée et docteur en philosophie.

Vous lirez les articles suivants. Vous en ferez un compte rendu que vous publierez à votre nom en vous connectant avec vos identifiants serieslitteraires.org (ou bien vous pouvez aussi faire "répondre à cet article").

En vous appuyant sur vos lectures, vous répondrez à la question suivante :

Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

ces revues sont consultables sur CAIRN à partir de l’ENT de l’université.

Le français aujourd’hui n° 165, « Film et texte : une didactique à inventer », 2009/2

L’Homme et la société « Filmer le social, filmer l’histoire » 2001/4 (n° 142)

L’Homme et la société, « Le cinéma populaire et ses idéologies » n° 154, 2004/4

Mouvements « Quand la société fait son cinéma », no27-28, 2003/3

Revue française d’études américaines, « Cinéma américain et théories françaises : images critiques croisées », no88, 2001/2

Articles :

Jon-Arild Olsen « Film, fiction et narration », Poétique 1/2005 (n° 141), p. 71-91. (ceci n’est pas un numéro de revue mais un article).

« Cinéma », « Les femmes du 6ème étage, de Philippe LE GUAY, film français (1 h 46), avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Natalia Verbeke, Carmen Maura…, dans les salles », Études 4/2011 (Tome 414), p. 540-548.

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  • Travail bibliographique

    27 avril 2014, par Estelle Pellegrin

    Notre travail concernant la question sur « qu’est-ce qu’une critique cinématographique ? » ce fera à partir d’un article sur le film « les femmes du 6éme étage » de Phillipe Le Guay, critique de Nicolas Truffinet.
    Différents éléments nous sont frappant à la lecture de plusieurs critiques, en effet le fond d’une critique cinématographique est souvent similaire à une autre, car différents éléments doivent y figurer. Comme nous l’avons dit précédemment nous avons choisi l’étude du film « les femmes du 6éme étages » voici un bref résumé « Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois ».
    Une critique cinématographique c’est le poids que peut avoir l’avis d’un homme sur un film, son avis permettra au lecteur d’avoir envie ou non d’aller voir le film. En ce qui concerne la critique de Nicolas Trufinet sur « les femmes du 6éme étages » celle-ci donne un avis positif, néanmoins une critique reste subjectif, aller voir le film reste la seule solution pour se donner sa propre opinion. Nicolas Truffinet mêle dans sa critique à la fois résumé, avis sur le film, et jeu d’acteur prodigieux de Fabrice Luchini. Dans sa critique, on note un élément important sur lequel le critique accorde une place importante, ce n’est dernier n’en ai pas des moindres, c’est l’Histoire avec un grand « H » qui prend le pas sur l’histoire avec un petit « h ». En effet qu’est-ce qui fait changer la vie banale de cet homme joué par Luchini ? c’est l’Histoire ; nous sommes en pleine période des Trente Glorieuses, les années 60 ont amener beaucoup de changement. Ici tout comme dans le film « Un Secret » de Philippe Grimbert. Avec Cécile de France et Patrick Bruel, les deux histoires se mêle l’une à l’autre pour former un chef-d’œuvre.

  • Ligne de temps : l’analyse filmique en cours de français

    8 avril 2014, par Emile Vasselle

    Le français aujourd’hui n° 165, « Film et texte : une didactique à inventer », 2009/2
    Article : Ligne de temps : l’analyse filmique en cours de français
    par Xavier Grizon

    L’article relate que l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI), fondé en 2006 au Centre Georges Pompidou, s’est donné la vocation d’inventer de nouveaux modes de médiation culturelle. Ils pensent que les nouvelles technologies permettraient de renforcer les méthodes d’analyse mais aussi d’inciter le grand public à apprécier avec un regard critique les oeuvres et donc à adopter la démarche d’un amateur d’art.

    Ils ont alors développé un logiciel appelé Lignes de Temps. Il constitue un support d’analyse interactif qui permet de soumettre le film à toute sorte de manipulation, de l’exploration détaillée au montage. Le découpage en plans ou en séquences permet par exemple un accès et une prise de note plus aisé, en somme, il est le support matériel d’une approche critique ou didactique. Il permet également dans un second temps de remonter les séquences en ajoutant différents supports multimédias pour le commenter comme du texte, des photos ou du son. On abouti alors à une oeuvre seconde que les concepteurs ont intitulé “Regard Signé”, qui assiste techniquement l’analyse filmique.

    Une équipe constituée de professeurs de français et de chercheurs développeurs a été missionné par l’IRI pour travailler dans le cadre des cours de français avec une classe de troisième à l’aide de ce logiciel qui permet en somme une approche du film proche de l’approche du livre par le lecteur attentif. Le film qui sera l’objet d’analyse est Où est la maison de mon ami ? d’Abbas Kiarostami, un cinéaste Iranien. Le long métrage choisit relate l’aventure d’Ahmad, un jeune écolier qui tente de retrouver un ami dont il a prit le cahier par mégarde mais dont il ne connait pas l’adresse. Le cinéaste donne la dimension dramatique d’un conte initiatique.

    Le travail s’est réparti en dix séances sur toute l’année scolaire.
    Durant le premier trimestre, cinq séances ont pris place sur l’approche collective du film (visionnage, formulation des impressions et questionnements), dont deux séances étaient dédiées à l’initiation aux termes et à l’histoire du Cinéma, pour enfin laisser place à un second visionnage.
    Le deuxième trimestre, laisse place au travail individuel sur le logiciel Lignes de Temps en cinq demi-journées dans les salles informatiques du Centre Pompidou.

    L’expérience a un double objectif. D’une part mettre en valeur l’expérience émotionnelle vécue par les élèves, et d’autre part les initier à un travail de la distanciation critique. C’est leur permettre de dépasser l’après-coup de la projection pour repérer les moments-clé et aboutir à un “Regard Signé”.
    La première consigne est de dire par écrit ce qu’on retient d’important. Les élèves relèvent principalement la dimension psychologique et l’antagonisme enfant/adulte. En revanche, les élèves ne comprennent pas les obstacles symboliques mis en place par le cinéaste et se pose des questions sur l’utilité d’obstacles peu pertinents. En fait, ils ne parviennent pas à s’attacher à la forme et se concentrent que sur le fond.

    Lors de la première utilisation du logiciel, chaque élève doit centrer son analyse sur une portion spécifique pour développer son argumentaire en fonction des impressions relevées. Seul un quart de la classe parvient à un véritable “Regard Signé”, avec des axes d’analyse comme la différence entre le temps narratif et le temps ressenti ou encore la violence symbolique des parents envers les enfants.
    On s’est alors aperçu qu’en dirigeant les élèves à se focaliser sur les prises de vue, puis les décors ou les strates sonores, ils découvrent petit à petit de nouveaux arguments. Ils parviennent donc à une analyse proche d’une considération artistique.
    Ce logiciel a donc permis, en l’utilisant régulièrement, de dépasser les jugements hâtifs et souvenus incomplets des élèves qui pourrait permettre à la longue, une démocratisation de la culture.

  • Travail bibliographique

    6 avril 2014, par Alexandra Tavelin

    A partir des cinq critiques du film « twelve years a slave » que nous avons étudié, (« L’esclave se rebiffe  », Libération du 22/01/13 - « 12 years a Slave : l’esclavage, une infamie qui broie les corps », Le monde du 22/01/13 - « Steve McQueen, 12 years a Slave, une épopée discrète », Positif n°365 de janvier 2014 - « Twelve years a Slave » par Henry Louis Gates) nous avons pu constater que dans chacune d’entre elle demeuraient des points communs qui permettent de rendre compte de ce qu’est une critique cinématographique et comment se construit-elle.
    Bien souvent, l’écriture d’une critique commence par rappeler les autres films a succès déjà réalisés par le réalisateur, ici, les articles recitent souvent Hunger et Shame, mais les journalistes rappellent également deux autres grands succès américains sur le même thème que Twelve Years a Slave, Django Unchained de Quentin Tarantino et Lincoln de Steven Spielberg. Avec Twelve Years a Slave, ce serait selon plusieurs des articles, la trilogie poignante de l’esclavage.
    Nous remarquons que pour l’écriture d’une critique cinématographique, plusieurs autres points communs reviennent, une fois les films cités, le sujet et le résumé du film qui fait l’objet d’une critique apparaissent dans l’article, les projets et but du réalisateur sont ainsi énoncés. Le journalistes partent du thème du film pour en arriver à la chronique de la vie de Solomon Nothurp, le héros ayant réellement vécu au XIXème siècle et ici interprété avec brio par Chiwetel Ejiofor, acteur choisi par le réalisateur Steve McQueen.
    En outre, dans chacun des articles, nous retrouvons un ou plusieurs paragraphes plus axés sur le cinéma même, avec d’une part les caractéristiques spécifiques du cinéma de Steve McQueen, un film qui semble plus emprunt de réalité et qui fait une apologie douloureuse de l’esclavage et de la traite négrière, un sujet encore tabou et qu’il est impossible d’oublier aux Etats-Unis. D’autre part, question cinéma, quelques uns des cinq articles étudiés s’intéressent à la focalisation, au point de vue et à la façon de filmer du cinéastre, c’est notamment le cas pour l’article Positif. Ainsi, à travers le portrait dressé du héros Solomon Nothurp, nous observons la façon dont filme Steve McQueen, il veut « montrer les choses comme elles sont », il se fixe donc sur les douze années de calvaire vécue par le personnage.
    Enfin, dans plusieurs articles, nous pouvons aussi voir des illustrations issues du film (cf. « Twelve years a Slave » par Henry Louis Gates et « Steve McQueen, 12 years a Slave, une épopée discrète », Positif n°365 de janvier 2014) ou encore une interview du réalisateur, (« Steve McQueen, 12 years a Slave, une épopée discrète », Positif n°365 de janvier 2014) ce qui permet entre autre à Steve McQueen de justifier le choix de son thème ainsi que que de justifier le choix de son acteur et de la façon dont il a choisit de filmer sur ce sujet.

  • Travail bibliographique

    3 avril 2014, par ingrid dzierwa

    Un critique de cinéma doit réfléchir sur le style du producteur comme dans Twelwe years a slave avec steve Mc Queen, en particulier de son évolution, de son empreinte ou de sa marque de fabrique et en quoi le film qu’il critique confirme cette analyse. Il doit de plus réfléchir sur l’impact de ce film et du cinéma en général dans la société où il est produit et présenté. Certains critiques sont d’ailleurs dans leurs articles à la limite de la sociologie ou servent de base à l’étude de cette dernière. Une critique de cinéma est donc avant tout une réflexion théorique sur un objet impalpable et dont le rendu est différent à chaque projection. Ce regard critique qu’il doit garder en toutes circonstances et la culture cinéphile qu’il s’est forgé au fil du temps écrira donc la moitié de la critique pour lui avant toute remarque subjective à son propos. Un critique peut aussi réfléchir sur le rôle du cinéma et ses particularités actuelles et passées. L’étude d’un film peut aussi servir de base à de nombreuses discussions cinéphiles comme la liberté ou la non-liberté qu’a un film de montrer ou cacher des vérités de son temps ou sujettes à caution depuis toujours.

  • Travail bibliographique

    26 mars 2014, par Manon

    Nicolas Truffinet nous présente dans la revue Etudes une critique du film français Les femmes du 6ème étage réalisé par Philippe Le Guay. Il commence par mettre en parallèle ce film avec d’autres œuvres cinématographiques traitant de la même période : les sixties. Il constate une recrudescence des films traitant de cette période et cite Une éducation, Nowhere boy, Cemetery Junction et la série Mad Men. Il contextualise donc Les femmes du 6ème étage et tente de comprendre pourquoi un tel retour aux années soixante. Il explique que ces films sont le symbole de la transformation de la société.
    Puis, Nicolas Truffinet s’intéresse plus particulièrement au film lui-même en en présentant le synopsis et souligne la banalité, à première vue, de cette histoire. Il étudie ensuite plus précisément le jeu de l’un des acteurs principaux, Fabrice Luchini. Il souligne les traits parfois exagérés de ce personnage, exagération cependant assumée par le réalisateur qui compte faire passer la comédie au premier plan. Il explique que la naïveté de ce personnage est un peu forcée mais jamais dénigrante et qui montre la prise de conscience du personnage interprété par Luchini. Truffinet conclue sur la réussite discrète de ce film.