Pour écrire sur la musique

Francofans, Bimestriel indépendant de la chanson francophone actuelle, n° 31 oct/nov 2011

Portrait de Zaza Fournier
À l’occasion de la sortie de son deuxième opus, Regarde-moi.

Titre de l’article Zaza Fournier - L’équipée sauvage (p. 20-22)

Les circonstances de la rencontre avec Zaza Fournier : le lieu, l’heure.
Le portrait commence par une description physique de l’artiste : « Des couleurs, Zaza Fournier nous en donne à volonté, à commencer par son pantalon rosé, presque le même, revêtu pour la pochette de son deuxième opus : Regarde-moi. Zaza, elle, nous regarde derrière des lunettes noires, soleil blanc oblige. Vingt-six ans. L’âge où on peut encore grapiller encore quelques tarifs réduits. »

Les questions sont orientées sur :
la façon dont elle s’y prend pour composer, le temps et le travail considérables que cela représente ;
la conception de l’album en tant qu’objet (photographies du livret par exemple) ;
les instruments qu’elle privilégie ; ceux qu’elle pourrait envisager (la guitare par exemple) ;
dans quelles conditions est né son 2ème album, avec qui elle a travaillé ;
ses relations avec les musiciens et leur façon de travailler ensemble ;
la place de l’improvisation ;
les projets et les envies : par exemple, jouer aux États-Unis ;
les thèmes abordées dans ses chansons (des thèmes personnels comme par exemple sa mère, l’adolescence, etc.)

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Critique musicale : des expressions glanées çà et là ...

Rock & Folk

Janvier 2012

p. 79, article de Eric Delsart

« Ainsi décomplexés, les Jacuzzi Boys s’émancipent superbement avec ce « Glazin’ » à la production limpide qui met les chansons du groupe à l’honneur. Fonctionnant en trio, les Jacuzzi boys ne sont pas du genre à donner dans la surenchère avec leurs instruments. Binaire et minimaliste au possible, leur approche rythmique est entièrement vouée à mettre en avant la force brute du groupe : les chansons, les chansons et encore les chansons. Car en Gabriel Alcala, le trio possède un compositeur doué qui enrobe ses problématiques adolescentes de mélodies entêtantes. »

« Interprétées avec énergie, précision et une décontraction toute floridienne, les chansons colorées des Jacuzzi Boys accrochent par la simplicité et l’efficacité de leurs lignes mélodiques. Ajouter à cela quelques gimmicks percutants, un chanteur facétieux au phrasé nonchalant et une concision bienvenue (dix morceaux emballés en une demi-heure), on obtient une merveille d’album. »

« Il se dégage de leur musique une insouciance et une joie de vivre rafraîchissantes, ce qui n’est pas sans rappeler un certain album des Heartbreakers de Walter Lure ... »

À propos du dernier album d’Émilie Simon, un certain « H. M. » écrit page 87 : « L’ambiance générale est intimiste et le parti pris électro laisse la place à des instrumentations feutrées à base de cuivre, piano, harmonium, xylophones et les machines se font discrètes. Les dix morceaux constituent un ensemble paisible et harmonieux, parmi lesquels un essai résolument fun resplendit d’un éclat particulier : « I call it love » fait sensation avec son tempo enlevé, ses voix acidulées et ses clins d’oeil aux fifties. »