Etude de vocabulaire
CHEVALIER, subst. masc.
Etymologie : Du latin populaire caballarium = cavalier, « guerrier à cheval » ; à Rome. Membre de l’ordre équestre intermédiaire entre les patriciens et les plébéiens
Sens du mot dans le texte : chevalier.
Les sens du mot en ancien français :
« guerrier à cheval » d’où « homme tenu à fournir certains services avec un cheval »
« vassal qui accomplit le service chevaleresque » (droit féodal
Noble admis dans l’ordre de la chevalerie : le chevalier possède à la fois des qualités sociales et morales : il est un « preudom ». Ses qualités morales lui viennent de son rang : Voir le paragraphe 255 : « Sire, preudom sera il et boins chevaliers, et il le deveroit estre par lignage, car certes il est fiex de si haut hom me coume de roi, qui est uns des boins chevaliers del monde. »
Le chevalier est l’idéal du douzième siècle, de même que l’humaniste est celui-ci de la Renaissance, l’honnête homme celui du XVIIème siècle et le philosophe celui du Siècle des Lumières.
Jeune noble se vouant au service d’une dame : le chevalier porte alors une écharpe à ses couleurs et combat pour elle.
Le chevalier est aussi un héros de roman, comme dans la Suite du roman de Merlin.
Les sens du mot en langue classique :
Noble dont le titre est inférieur à celui du baron.
Au féminin, la chevalière est la femme d’un chevalier.
Les sens du mot en français moderne :
- Les chevaliers de Malte.
- Chevalier de la Légion d’honneur, de l’ordre du Mérite. Premier degré de ces ordres :
Au figuré, le chevalier est celui qui se dévoue à une noble cause.
Oiseau de la famille de la bécasse : chevalier-sylvain
Poisson vivant dans les mers chaudes et appartenant à la famille du saumon.
Voir occurrences de "chevalier(s)" : § 244, 245, 246, 247,248, 248, 252, 254, 255, 256, 258, 260, 262, 264, 265, 266, 268, 269,270, 271, 272, 273, 278, 281, 288, 289, 291, 294, 295, 297, 298, 301, 303, 304, 306, 307, 309, 312, 314.