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A propos de l'auteur

  • PE2

    Professeurs des écoles stagiaire à l’IUFM de Poitou-Charentes.

Etude proposée par Marie Poncelet et Fanny Minet

  • thèmes : la petite aventure d’une sauterelle et les chiffres
    de 1 à 5
  • forme : on peut couper la comptine en trois parties : une phrase d’introduction, le corps de la comptine avec comptage régulier de 1 à 5 barreaux, puis deux phrases de conclusion.
  • rythme : les vers sont très courts : 5/5/5
    3/3/3/3/3
    5/4/4
    les rimes sont en [зl] [o] et [ã]

    Pour faire apprendre la comptine aux élèves, on procède par étapes et par répétition : on fait répéter la première phrase plusieurs fois, puis la partie de comptage, la phrase finale, puis le tout ensemble.
    La comptine n’est pas longue, elle devrait donc pouvoir commencer à être mémorisée en entier en une séance.

  • Travail sur les syllabes (cycle 1 et 2) :
    On peut proposer aux élèves le jeu du Roi et de la Reine avec les mots de la comptine (barreaux, échelle, toboggan). Prendre en exemple un mot qui n’est pas dans la comptine (par exemple le mot chanson), car seuls 3 mots de la comptine se prêtent bien à l’activité.
  • Travail sur les sons (cycle 2) :
    On demande aux élèves quel son ils entendent le plus dans cette comptine → c’est le son [o].On propose ensuite aux élèves de donner d’autres mots dans lesquels on entend [o], qu’on peut ensuite trier selon qu’on entend [o] au début ou à la fin. Avec des CE1 on peut également trier les mots selon les différentes écritures du son [o] (o, au, eau,...)
  • mise en voix :
    On segmente la comptine : les phrases narratives sont dites normalement mais on accentue « une sauterelle », puis, dans le corps du texte, le chiffre est dit fort et le mot « barreau » est chuchoté.
    Après ce travail, on enchaîne avec le travail de récitation avec gestes.
  • rythme :
    Pendant la récitation, les élèves tapent le rythme grâce à 2 crayons (tapés l’un sur l’autre) sur les premières phrases. Ensuite, pendant l’énumération des barreaux, les élèves tapent le rythme avec un crayon en montant sur leur bras. Et enfin, pendant la dernière phrase, les élèves font glisser le crayon le long de leur bras.
  • travail du corps :
    Il est possible d’imaginer un lien entre l’étude de cette comptine et les activités d’EPS. En effet, un parcours de motricité pourrait être mis en place et pourrait être de ce type : une première partie sur les premières phrases de la comptine où l’élève sautille, puis une deuxième partie où l’élève monterait différentes hauteurs de cubes pour faire une sorte d’escalier, et enfin, une troisième partie (sur les dernières phrases du texte) qui serait un toboggan pour redescendre.
    On pourrait imaginer, selon les moyens de l’école, un parcours suffisamment large pour faire passer les élèves 2 par 2 et reprendre la comptine qui commencerait alors par « Deux sauterelles... ».
  • interdisciplinarité :
    Un lien entre cette comptine et des activités mathématiques pourrait être fait. En effet, on pourrait très bien imaginer des activités de comptage sur les chiffres de 1 à 5. On peut aussi imaginer la création d’une sorte de jeu de l’oie selon la comptine : le plateau de jeu se présente sous la forme d’une échelle et le pion est une sauterelle. On pourrait aussi imaginer un lien entre cette comptine et les sciences : on pourrait, avec les élèves, faire une activité de tri de photos de petits animaux, le but étant de reconnaître une sauterelle. Cela pourrait être suivit d’une sortie dans la cour pour aller attraper des sauterelles pour les observer (leur physionomie, leurs bonds...).
  • travail d’écriture (en dictée à l’adulte) :
    Avec les élèves, on pourrait créer une comptine selon le même schéma que celle de la sauterelle mais en utilisant un autre animal qui se déplace d’une autre façon, et à un autre endroit. Par exemple, on pourrait créer la comptine du petit écureuil qui saute de branche en branche, ou de l’abeille qui vole de fleur en fleur...