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A propos de l'auteur

  • Mélanie Boisson

    Étudiante licence de Lettres modernes à l’université de La Rochelle.

Accueil || Licence de Lettres || Tocqueville || Doctrine de l’intérêt

Dans le huitième chapitre du deuxième tome (deuxième partie), Tocqueville énonce la doctrine de l’intérêt. Il explique tout d’abord que dans les siècles aristocratiques, "il convient de faire le bien sans intérêt, comme Dieu même". Cependant, ce n’est pas la même chose dans les sociétés démocratiques ; chacun étant concentré sur soi-même et ne s’ouvrant point aux autres, il a fallu trouver une solution pour que les citoyens travaillent au bonheur de tous. Pour cela il suffit de trouver un intérêt particulier qui se confond avec l’intérêt général car comme dit Tocqueville "l’homme en servant ses semblables se sert lui-même".
Aux Etats-Unis, chacun à adopter cette doctrine ; dans tous les domaines possibles et chez toutes les classe sociales. Ils s’en servent également dans tous les actes de leurs vies. Chacun se sacrifie chaque jour pour aider son prochain et permet à chaque citoyens d’accéder à la vertu.
Dans le chapitre suivant, à la page 179 du second tome, Tocqueville nous expose la doctrine de l’intérêt en matière de religion. Dans le Christianisme il faut aider son prochain et s’oublier soi-même par exemple pour "gagner le ciel". Ce sont les religions qui se serviraient de l’intérêt pour conduire les hommes. Mais quand un homme a foi en une religion, c’est par intérêt qu’il se sacrifie, en se soumettant aux règles qu’elle impose.
Il y aurait donc une double utilisation de la doctrine de l’intérêt en matière de la réligion.