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A propos de l'auteur

  • Pauline Augiron

    Étudiante en licence de Lettres modernes (2010-2013) à l’université de La Rochelle.

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Etude du chapitre II, Tome I –

Chapitre II Du point de départ et de son importance pour l’avenir des Anglo-Américains

1. Reformulez l’idée principale de Tocqueville

Tocqueville compare l’homme et la nation, et plus particulièrement ce qui les construit. La nation apparaît ici comme quelque chose de vivant. En effet, Tocqueville écrit que c’est durant les premières années de sa vie qu’un homme se construit, de part ce qu’il voit, ce qu’il entend. C’est cela-même, et non le rapport avec ses semblables comme on pourrait le penser, qui le construira. Il montre que ce phénomène est le même en ce qui concerne les nations. Les origines d’un peuple sont ancrées, en effet, « les circonstances qui ont accompagné leur naissance et servi à leur développement influent sur tout le reste de leur carrière ». Il faut donc, pour pouvoir analyser l’avenir d’une nation, réfléchir sur ce qu’est la société dès son origine. Tocqueville souhaite montrer l’influence d’un point de départ sur l’avenir d’une société.

2. Quelle phrase dans le troisième paragraphe de la p.70 résume cette idée ?

Une phrase, se trouvant quelques pages plus loin dans le chapitre, résume à elle seule l’idée exprimée au-dessus par Tocqueville : « Ainsi s’expliquerait la destinée de certains peuples qu’une force inconnue semble entraîner vers un but qu’eux-mêmes ignorent ». Il est important, selon Tocqueville, qu’une société soit capable de s’analyser elle-même, pour pouvoir comprendre les événements qui la constitue et mieux interpréter son évolution.

3. Comment justifie-t-il son choix d’étudier l’Amérique ? (p.70)

Tocqueville choisit l’Amérique car c’est « le seul pays où l’on ai pu assister aux développements naturels et tranquilles d’une société ». On peut se demander en quoi les développements de cette société ont-ils été « naturels et tranquilles » ? Est-ce dû à la découverte tardive de ce nouveau monde par Christophe Colomb ? Le fait que cette nouvelle terre soit découverte alors que d’autres nations étaient déjà en place peut-il être un facteur aux « développements naturels et tranquilles » de celle-ci ? Les émigrants, témoins des problèmes existants dans leur société, ont-il su créer une nation différente ? Quoi qu’il en soit, Tocqueville a fait le choix d’observer l’Amérique car il peut étudier les influences qui ont fait de cette nation ce qu’elle est aujourd’hui, ainsi que son avenir. Il peut mieux interpréter et comprendre en ce sens, la réussite de la démocratie dans cette société.

4. Quelle organisation politique Tocqueville favorise-t-il ? Pourquoi ? (p.72)

Tocqueville prône une démocratie qui irait vers la liberté, une société dans laquelle tous les citoyens seraient égaux, mais aussi libres, c’est-à-dire, qui ne perdraient pas leur individualité. L’organisation politique qu’il favorise dans ce chapitre est celle du gouvernement communal, « germe fécond des institutions libres ». C’est une société dans laquelle les citoyens doivent agir les uns pour les autres, pour une communauté. L’individu se met au service de l’intérêt général.

5. Comment Tocqueville explique-t-il la démocratie en Amérique ?

Selon Tocqueville, la démocratie est un type de société. Une société née d’une même volonté. Tous les citoyens sont réunis par la même idée, le même projet. La société doit être homogène dans toutes ses parties.

6. Quelle analyse fait-il du sol Américain ? (p.73)

Tocqueville, dans son analyse du sol Américain parle du concept de la « propriété foncière héréditairement transmise », c’est-à-dire du fonctionnement de l’aristocratie. En effet, l’aristocratie possède des propriétés qui lui ont été transmises, mais qu’elle n’a aucun mérite à avoir. Alors que, en ce qui concerne le sol Américain, « il ne fallait rien moins que les efforts constants et intéressés du propriétaire lui-même ».

7. Quelles sont « les deux ou trois idées principales qui aujourd’hui, forment les bases de la théorie sociale aux États-Unis ?

Tocqueville montre ici que c’est dans les États de la Nouvelle-Angleterre que « se sont combinées les deux ou trois idées principales qui aujourd’hui forment les bases de la théorie sociale des États-Unis ». La réunion des émigrants de classes aisées et ceux qui étaient « sans éducation et sans ressources » créa une société où il ne se trouvait ni pauvre, ni riche. Cette réunion apportait « d’admirables éléments d’ordre et de moralité ». Une des idées les plus importantes est celle de leur but commun, « ils voulaient faire triompher une idée ». Ce sont les trois idées principales qui, selon Tocqueville, forment les bases de la théorie sociale aux États-Unis.

8. Expliquer l’expression « ces pieux aventuriers ».

« Ces pieux aventuriers » désignent les émigrants qui « appartenaient à cette secte d’Angleterre à laquelle l’austérité de ses principes avait fait donner le nom de puritaine ». Tocqueville, à travers cette expression, montre le rapport entre l’individu et les lois. Ces dernières étaient très contraignantes et ont poussé ces « pieux aventuriers » à partir.


9. Dans quelle mesure Tocqueville est-il un historien ?

Tocqueville dans, ce chapitre, peut-être considéré comme un historien. En effet, il revient sur le passé pour expliquer le présent, et tout cela en étant très concis. De la page 78 à la page 84, on remarque l’effort de précision de Tocqueville, ainsi que l’art du récit qui caractérise son écriture. De nombreuses dates sont présentes, ainsi que des citations d’auteurs, et la citation de ses sources, des témoignages, et de nombreuses descriptions.