Chapitre 1.

NOTES pour l’étude de La description du lavoir de la page 37 : attention, il ne s’agit pas d’un commentaire en bonne et due forme, mais de pistes d’études, de suggestions ...

I/ Une scène de la vie quotidienne

Le naturalisme, selon Zola, consiste à montrer des personnages, des lieux, des faits qui
s’appuient sur la réalité sociale et politique de son époque.
Relever le vocabulaire concret.
Une pause dans le travail : quelle image du peuple avons-nous ?

  • réalité physiologique -ici se nourrir- : commenter la liste de nourriture et des expressions telles que « un bruit glouton de mâchoires »
  • réalité psychologique : personnalité et caractère des personnages, dépendant, notamment, de leur place dans la société.
  • La misère matérielle et morale (déchéance de Gervaise)

    II/ Le lavoir personnifié

    Le romancier naturaliste explique la société en la décrivant. Zola donne à voir la réalité : c’est la fonction même de ses descriptions. Mais il crée aussi une œuvre littéraire originale.

    Eléments pour l’étude de la personnification : « le lavoir s’était apaisé » : métonymie : le lavoir désigne les femmes qui s’y trouvent. La métonymie permet d’unifier le lieu et ses occupants. Même chose vers la fin de l’extrait avec l’expression « c’était comme la respiration même du lavoir ».

    « quelques coups de battoir partaient encore » : sert à mettre l’accent sur l’ambiance (il y a encore du bruit) mais aussi à suggérer une certaine autonomie du lavoir : les coups de battoir semblent se faire tout seul, comme le suggère le verbe « partaient ».
    Etudier les caractéristiques de la personnification : la voix, (qui fait écho à celle des laveuses), la respiration, la chaleur : le lavoir a des aspects monstrueux. Mais à la fin de l’extrait, l’explication sur l’origine de la chaleur et de la vapeur ramène le lecteur à la réalité.

    Le silence se fait : annonce les confidences et la discussion qui va suivre entre les deux femmes.

    Analyser les phrases où il est question du silence.