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A propos de l'auteur

  • Valérie PEREZ

    Fondatrice de ce site et auteur de la majorité des articles mis en ligne.
    Professeur agrégée et docteur en philosophie.

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L 1 : vos fiches de lecture seront à déposer dans ce forum (voir en bas de page "Répondre à cet article").

L’édition de référence : Livre de poche collection "Lettres gothiques".

Vous devez préciser :

Titre : Le titre de l’oeuvre choisie

Dans le corps du texte : vos prénoms et noms (3-4 étudiants maxi).

La fiche de lecture : 15 lignes maximum

Travail non validé s’il y a la moindre faute d’orthographe !

À FAIRE POUR LE 30 OCTOBRE 2013 AU PLUS TARD.

Comme je l’ai expliqué en cours, votre fiche de lecture étudie un des aspects de l’oeuvre. Par exemple : le merveilleux, l’amour courtois, la nature, l’amour, etc.
Votre travail comporte des citations précisément référencées (page, numéro de vers si le texte est versifié).

En cas de difficulté, n’hésitez pas à m’envoyer un email : valerie.perez@univ-lr.fr

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  • Littérature médiévale

    9 novembre 2013

    Fiche de lecture sur le roman de Renart
    Le roman de Renart est une épopée familière où les animaux sont représentés vivant en société comme des hommes.
    Cette oeuvre est composée de vingt-cinq branches, écrits en octosyllabes. Pour la plupart anonymes, on peut distinguer trois principaux auteurs : Richard de Lison, Pierre de Saint Cloud et un prêtre de la Croix en Brie. Ces récits brefs nous content principalement la guerre entre Ysengrin, le loup et Renart, le goupil, autour duquel sont centrées les aventures entre ces derniers et les autres animaux, personnifications des sujets de la société féodale.
    Renart incarne l’image des vices Moyen-ageux : il utilise sa ruse, son intelligence et son beau-parlé à mauvais escient afin de tromper les autres animaux à son profit :"Renart, l’universel trompeur" ( Renart et les anguilles, page 46 du Roman de Renart, édition Bibliocollège). Son comportement contraste avec les codes de bonne conduite chevaleresque. En effet, on peut assimiler Renart au vilain, la "vilania" symbolisant les vices et les défauts moraux, à la "cortezia" , poésie des troubadours représentant l’ensemble des vertus et des qualités par opposition au vilain.
    Nous avons donc affaire à une satire des codes moraux et féodaux, dont la Chanson de Geste, poème épique relatant officieusement des hauts faits du passé. Cette critique est basée sur les contrastes mais aussi sur le naturel, cette oeuvre reproduisant avec exactitude la vie quotidienne :
    " Quand alors eût Pinte pleurer,
    Maudire Renart et l’insulter,
    Et Chanteclerc étendre les pattes,
    Aurait été pris de grande pitié" (le Jugement de Renart, page 76) ; ainsi que le comique, résultant de la peinture des caractères personnifiés, de la parodie et de la finesse de l’observation. En effet, le Roman de Renart a plus pour but de divertir que de critiquer, même si elles inspireront par cette spontanéité orale des auteurs des siècles suivant, comme la Fontaine,Molière et Rabelais en France, et le contes de Boccace en Italie.
    Gazhérian Cécile
    Mestre Bryan
    Thomas Cécile

  • Littérature médiévale

    7 novembre 2013

    BENBERNOU ZOULIKHA
    DA SILVA ILANGWA SYLVIA
    La chanson de Roland, ouvrage célèbre pour les légendes et exploits guerriers des chevaliers d’élite de Charlemagne est attribué à Turold. Saragosse, du haut de sa colline, demeure le seul bastion de résistance de la conquête d’Espagne du roi carolingien. Le roi Marsile de Saragosse pour gagner la paix et se soustraire à l’humiliation, décide de jouer la carte de la négociation. Il envoie donc des ambassadeurs, propose des otages, des dons précieux ainsi que sa conversion à la religion chrétienne. Suite à cette démarche, Le concile de Charlemagne réunit en session extraordinaire finit par accepter la proposition de Marsile. Roland contrarié par cette décision fait désigner son ennemi Ganelon comme messager de Charlemagne. Ganelon à son tour furieux fait désigner Roland comme chef de l’arrière garde. Le haineux et rusé Ganelon présente alors un plan de vengeance à Marsile qui se réjouit. A la capitulation viendra se substituer un assaut ravageur à Roncevaux. Combattre au péril de sa vie et de ses compagnons plutôt que de sonner du cor afin alerter les secours sera la devise adoptée par Roland. Une scène d’une violence inouïe, de carnage hallucinant, de décapitations, ou Durendal, l’épée de Roland tranchant à vif, saignant à mort ses ennemis se déroulera. Roland et ses compagnons, d’une force titanesque, d’une bravoure et d’un courage extrême, mortellement blessés, malgré l’ultime appel vers Charlemagne périront. Les hauts faits des chevaliers, les louanges les magnifiant, les sublimant, jusqu’ au paroxysme d’une vision surnaturelle élevant Roland au ciel tel un saint martyr, sera la consolation dernière du puissant Charlemagne.

  • Littérature médiévale, Mélusine ou la Noble histoire du Lusignan, Jean d’Arras.

    4 novembre 2013, par Dutaud Pauline, Barret Benjamin

    Mélusine vient d’Avalon où vivent les fées,elle et ses deux sœurs vengent leur mère, Présine, de la trahison de leur père, Elinas ; mais celle-ci ne l’entend pas ainsi et décide de punir ses filles.
    Ainsi Mélusine est condamnée à se transformer en serpente du nombril jusqu’aux pieds, tous les samedis. Un jour elle fait la rencontre, près d’une magnifique fontaine, de Raymondin, neveu du Comte Aymeri de Poitiers qu’il tue accidentellement à la chasse, elle lui propose de l’épouser, de le rendre riche et prospert mais lui demande en contre partie de faire le serment de ne jamais essayer de la voir le samedi. Raymondin accepte ,dés lors il règne sur Lusignan et possède une puissance inégalable.
    Mélusine, par la suite, donne naissance à dix garçons ,ils ont tous une tare physique, signe d’une ascendance surnaturelle. Huit d’entre eux vont devenir de grands seigneurs et rien ne leur résiste grâce à l’aide d’un anneau magique confié par leur mère. Les membres des Lusignan connaissent (pour le plupart) la prospérité et la gloire.
    Jusqu’au jour où Raymondin sous l’influence de son frère transgresse l’interdit et découvre le secret de sa femme. Durant la même période, Geoffroy un des de Mélusine tue son frère, Fromont et Raymondin excédé de colère maudit Mélusine et dévoile publiquement son secret. Trahie, la femme serpente doit quitter son mari. Elle reviendra, transformée en dragon, pour annoncer la mort à chaque membre de sa lignée en poussant un cris.

  • Littérature médiévale

    Nous avons choisi comme aspect de l’œuvre à décrire la rencontre amoureuse entre Mélusine et Raymondin (p 161-171). Après avoir tué par accident son oncle le comte lors d’une partie de chasse, Raymondin, fou de tristesse, erra à travers la forêt de Coulombiers, et arriva près de la fontaine de la soif où il découvrit trois jeunes femmes. L’une d’elles, Mélusine, prit la parole en première. Mais Raymondin, trop ému par ce qu’il venait de se produire, resta muet et perdu dans ses pensées. La dame brièvement, se propose d’être son épouse et lui interdit de venir la voir les samedis. En contrepartie, elle s’engage à le rendre heureux et fortuné. On cite « Je ne vous donnerai aucun conseil qui ne vous procure biens et dignités. Mais en préalable, vous devez me promettre de m’épouser » et « Vous allez me jurer, par tous les serments que peut faire un homme d’honneur, que jamais le samedi vous ne chercherez ni à me voir ni à savoir où je serai » (P167) ou bien « […] Je ne cesserais de me préoccuper de la meilleure manière d’accroître votre gloire et votre situation » (p 167). Raymondin accepte et, à la demande de Mélusine, s’en va pour Poitiers afin de s’innocenter et d’assister aux funérailles du comte. Cette tâche accomplie, il part retrouver sa dame. S’ensuivra de nombreuses péripéties . . . et c’est ainsi que débuta leur histoire d’amour.

  • "Le Chevalier au Lion" de Chrètien deTroyes

    2 novembre 2013

    Ybard Mandy - Fruchier Mamou - Massé Nadia
    Le chevalier au Lion fait partie des 5 romans en vers écrits par Chrétien de
    Troyes à la fin du XIIe siècle. Cet ouvrage, met en scène le parcours d’un valeureux chevalier de la table ronde « Yvain » devenu le Chevalier au lion, partagé entre l’amour et les moult aventures et missions inhérentes à tout chevalier.
    Chrétien de Troyes met en exergue la courtoisie des chevaliers, et nous dévoile les bravoures, les prouesses de son héros, Yvain le chevalier au Lion. « Mais Monseigneur Yvain lui donna un tel coup au milieu de la poitrine qu’il transperce la peau ». p.309. Preux, loyal et généreux « …si j’en ai l’occasion, j’irai venger votre honte ». p.87, ce dernier à toutes les valeurs que doit posséder un Chevalier de la table ronde. Courtois, il défend les opprimés et leur rend justice. « Il veut se préoccuper de mon honneur et se mettre à mon service… » ». p 181.
    Ce qui fait de lui un être attachant, c’est qu’il parsème à travers ses digressions de pâles fragilités. Pris dans un tourment schizophrénique, il perd tour à tour, l’amour, « Ce faisant, il laissa dans un chagrin profond cette dame qu’il avait rendue heureuse… » p.257, la raison « il demeura si longtemps dans la forêt, comme un homme privé de raison… » p 227 et son identité. Mais il réussit à se reconstruire grâce à ses aventures et en particulier grâce à un lion qu’il sauve d’un combat avec un serpent. « Avec son épée polie et brillante il va donc attaquer le serpent maléfique ». p.259. Ce qui lui donnera son surnom et surtout le rendra encore plus valeureux.
    Ce roman chevaleresque, aux moult combats héroïques, cependant quelque peu répétitifs, nous a toutefois transporter dans l’univers moyenâgeux, ou courtoisie, amour et aventure se mêlent avec beaucoup de délectation.
    Le roman chevaleresque par excellence !

  • Littérature médiévale

    31 octobre 2013, par Anthony Moroy

    Perceval ou le conte du Graal – Chrétien de Troyes
    Résumé :
    La vie du jeune Perceval, vivant alors dans la forêt, se retrouve chamboulée lorsqu’il croise une troupe de chevalier en armures. Dès lors, il décide de partir pour la cour du roi Arthur afin de s’y faire adouber. Vainqueur d’un premier combat au cours duquel il fait gicler « le sang et la cervelle » de son adversaire, il se fait apprendre par le chevalier Gornemant de Gort les valeurs courtoises et chevaleresques. Il part ensuite pour de nombreuses péripéties, à travers les saisons et les châteaux. Il croisera notamment la route d’un mystérieux cortège possédant le Graal, lors du dîner avec le roi-Pêcheur.
    L’éducation dans l’œuvre :
    L’éducation dans Perceval ou le conte du Graal joue un rôle important. Tout d’abord et parce qu’il fût élevé par une mère seule et cela loin de la civilisation, l’éducation du jeune garçon est d’abord minimale et se limite à quelques conseils de courtoisie et des préceptes religieux qu’il ne comprend pas forcément mais qu’il s’efforce d’appliquer (« c’est ma mère qui m’a dit qu’on doit croire en Dieu, l’adorer, le révérer, l’honorer. »).
    Suite à son premier duel, Gornemant, de manière hospitalière, l’accueille chez lui et se charge de compléter ses lacunes. Il lui apprend la courtoisie, les valeurs chevaleresques (« si vous avez le dessus si bien qu’il ne puisse plus se défendre contre vous ni vous résistez,et qu’il lui faille demander grâce, ne le tuez pas sciemment. ») et d’autres valeurs comme la discrétion (« Gardez-vous aussi d’être trop bavard et de trop colporter les bruits. »).
    Pour finir c’est un ermite qui se chargera de terminer l’éducation de Perceval, en lui rappelant des principes de morales et de respect, mais plus que cela, car c’est un homme saint, il rappelle à Perceval le comportement exemplaire dont doit faire preuve un bon chrétien : la piété, l’humilité, la charité et l’amour de Dieu. Grâce à lui, Perceval acquiert une véritable connaissance religieuse, qui fait de lui un homme nouveau, totalement opposé au jeune garçon qu’il était au début du récit (« Il adora la croix, pleura ses péchés et se repentit amèrement. Il passa ainsi la journée dans la paix. »).

  • Le Roman de Renart

    CAURAND Anaïs,
    DILLERIN Théo,
    PIERRE Charlotte,
    Œuvre étudiée : Le Roman de Renart
    Le Roman de Renart fut achevé en 1250. Il a été écrit par une vingtaine d’auteurs dont Pierre de Saint-Cloud. Composé de 80.000 vers octosyllabiques, l’ouvrage est à lire comme une œuvre comique, qui dépeint de manière satirique la société féodale, en parodiant aussi les chansons de geste et les romans courtois. Nous avons choisi d’étudier la branche Le poisson des charretiers -qui se compose de 3 épisodes- car il représente bien la ruse, fil conducteur du roman, ainsi que l’esprit de famille. Dans ce passage, le goupil se met en quête de nourriture. Des marchands revenant de la pêche, Renart va s’étendre sur le chemin, se faisant passer pour mort. Ils décident de le charger afin de vendre sa peau. Une fois chargé, notre héros mange les poissons puis s’enfuit les poches pleines de victuailles. Ici nous est donc exposé le caractère espiègle et inventif du goupil. Renart ne se lamente pas sur les difficultés de la vie quotidienne, mais au contraire, cherche à s’en sortir avec créativité : « Renart qui trompe tout le monde, Ferme les yeux, montre les dents en grimaçant, Puis retient son souffle. « (Vers 757 à 759). L’image du père de famille, prêt à s’aventurer dans le monde des hommes est présentée au lecteur dès le vers 861 jusqu’au vers 873 : « les deux frères, se lèvent à l’arrivée de leur père, [...] » (vers 869/870). Le lecteur, petit ou grand, prend conscience du courage dont peut faire preuve un père afin de sauver sa famille.

  • Le roman de Renart

    31 octobre 2013

    JOLY Charlotte
    Le roman de Renart, gare à son nom trompeur, n’est pas un roman, mais un ensemble de récit écrit en octosyllabe, racontant les ruses de Renart, un goupil mesquin et menteur. Parodie du roman de geste et de l’épopée, forme d’écriture pourtant prédominante à l’époque, ce livre prend pour cible plusieurs sujet de société et en fait de véritables satires : la religion est tournée en dérision, la justice est impuissante, les vassaux sont asservis à un roi lâche et les différents personnages représentent chacun un défaut de l’être humain. Mais ce qui est particulièrement intéressant, c’est la relation que les différents auteurs parviennent à créer entre le personnage de Renart et le lecteur. Dès sa naissance, Renart est rattaché à la création de l’être humain par Adam et Eve. Un parallèle est donc immédiatement créé entre le personnage et le lecteur qui comprend faire partie de la même espèce et éprouve ainsi une certaine solidarité. Cette solidarité est mise à l’épreuve tout au long des récits et par une gradation des méfaits commis (du simple vol au à l’arrachage de queue et au viol) et une description du désespoir des victimes, le lecteur finit par se rallier à la cause des plaignants. Mais c’est un nouveau Renart qui se présente à nous lors du jugement : en utilisant le lexique de l’affection, les auteurs présentent alors le personnage comme une victime persécutée et créent de l’empathie chez le lecteur. Ainsi, les auteurs, complices du Renart, ne cesseront de manipuler le lecteur en commentant péjorativement les actions du goupil, ou en accentuant le côté sauvage des autres animaux, pour lui faire ressentir tantôt de la haine (lorsque le goupil rompt ses promesses de pèlerinage, ou qu’il dénigre la femme qui vient de lui sauver la vie), tantôt de la compassion (lorsqu’il est sur le point de se faire pendre). L’œuvre est intégralement construite sur cette ambivalence de sentiments.

  • La chanson de Roland

    30 octobre 2013

    Le roi Charles a conquis toutes les cités, tous les châteaux d’Espagne hormis Saragosse.
    Le roi Marsile, pour éviter que la ville soit envahie, convient d’un traité de paix avec le roi Charles. Ce dernier, méfiant, décide d’envoyer Ganelon sur les conseils de Roland. Par haine envers Roland, Ganelon décide de trahir le roi Charles. S’ensuit alors le récit de la bataille des Francs “hardis comme des lions” conduite par le roi Charles contre les sarrasins d’Espagne. Roland meurt en vainqueur. Sa mort “en héros” et la violence décrite tout au long de la chanson (“il lui tranche le poing droit” “l’épieu traverse la poitrine et ressort”, « taille en pièces épieux et boucliers, les pieds et les poings, les selles, les échines ») participent et accentuent le registre épique de l’oeuvre. Tout comme Roland, le roi Charles est vu comme “hardi”, “bon combattant”, courageux puisqu’il mourrait plutôt que de fuir un champ de bataille”. Certains l’admirent pour ses exploits, d’autres le haissent. Ce dernier est vu comme un héros à part entière et suscite le respect de nombreux de ses sujets. On peut noter la réciprocité de ce respect puisqu’à la mort de Roland, Charles le pleure. Il y a une amplification de la perte avec « il me semble n’avoir plus un seul ami sous le ciel ; j’ai des parents, mais pas un aussi preux. » et de nombreux appels à Dieu pour encourager, soutenir, ou bien maudire : « Que Dieu nous l’accorde ! » (chapitre CCXVI), “ Vrai Père, en ce jour, défends-moi” (chapitre CCXXVI), “Par ta grâce, s’il te plaît ainsi, accorde-moi que je puisse venger mon neveu Roland !”.
    Ici nous pouvons noter que le registre religieux reste très présent tout au long de la chanson mais particulièrement ici avec l’apparition de la sainte voix de l’ange Gabriel au moment du duel (chapitre CCLXII).
    Apres de nombreuses heures de bataille, Charlemagne finit par abattre la porte de Saragosse et se saisit de la cité.
    Les guerres d’Espagne s’achèvent donc. Roland est vengé, le traître arrêté et condamné à mort. Les seigneurs rentrent chez eux afin de retrouver leurs familles et leur domaine.
    Goulle Mathilde, Cavaillé Eloise, Garlopeau Marie - Judith

  • Lancelot ou le chevalier de la charrette

    Chrétien de Troyes (1135-1190) est un clerc originaire de Champagne en France. Créateur de roman, il compose cinq œuvres dont Lancelot ou le chevalier de la charrette.
    Résumé :
    Mélé a enlevé plusieurs habitants – dont la reine Guenièvre – du royaume d’Arthur. Il consent à libérer les prisonniers si un chevalier de la Table Ronde le bat en duel. Lancelot part ainsi délivrer la reine dont il est follement épris. Pour réussir sa quête, il doit affronter de multiples épreuves dont monter dans une charrette, ce qui représente la honte et le déshonneur. Motivé par l’amour qui le guide, Lancelot réussi à libérer Gueniève. Aux douleurs de l’amour (froideur, mépris, tentative de suicide page 305 ligne 7 à 23) succède toutefois la joie des retrouvailles et de la nuit d’amour. Puis Lancelot part vers de nouvelles aventures : tournoi de Nouaz, combat meurtrier contre Mélé, puis retour triomphal à la cour d’Arthur.
    L’amour courtois, dit aussi « la fin’amor »
    Il s’agit de l’amour absolu d’un chevalier pour une dame de condition supérieure qu’il doit conquérir par son service et sa galanterie. Lancelot accepte avec joie, sans plainte, de se soumettre aux exigences de Gueniève. La passion de Lancelot relève de la folie comme par exemple sa tentative de suicide, l’épisode des cheveux d’or (il se comporte de façon féminine, il manque de s’évanouir au toucher des cheveux de la reine) ou bien lorsque Lancelot livre le combat contre Mélé : il commence à perdre (moment de faiblesse) mais en voyant la reine à la fenêtre il reprend courage et devient vainqueur. A la gaucherie de Lancelot, trop amoureux pour bien se battre et distrait à la vue de Gueniève, s’ensuit d’une prise de conscience. Ensuite Lancelot s’arrange pour humilier son adversaire devant la reine : retournement de situation comique.
    Le nom de Lancelot :
    Le moment où le lecteur apprend le nom du héro, Lancelot, se situe à la moitié du roman (place stratégique, moment de tension dramatique). Nous apprenons son nom par une jeune fille qui, tentant de lui apporter du réconfort pendant le duel contre Mélé, demande son nom à la reine. Il s’agit de la reine et non de l’auteur qui révèle le nom du chevalier. Le nom de Lancelot est révélé par l’élue de son cœur donc l’identité du héro est liée à l’amour.
    L’oeuvre de Chrétien de Troyes fut terminée par Godefroy de Lagny, où Lancelot fait un retour triomphal à la cour du roi Arthur, et vainc en duel Méléagant.

  • Littérature médiévale

    30 octobre 2013, par Denise MONDET

    Denise MONDET l1 / 1.1
    "Lais " de Marie de France
    Edition "Le Livre de Poche" / Lettres Gotiques
    Chapitre XII . "Eliduc"
    Marie de France est le 1er écrivain femme de la littérature en langue vulgaire. Elle écrit au XIIème s, sous forme de lais, des textes souvent inspirés de "contes bretons".
    "Eliduc" est le "récit d’un trés ancien lai breton" (l 2/3),contant l’amour d’Eliduc, "chevalier brave et courtois" (l 6), pour 2 femmes, son épouse légitime, vivant en "Petite Bretagne", qu’il quitte ainsi que son pays suite à une calomnie, pour aller combattre auprés du roi d’Exeter ; et la fille de ce dernier dont il tombe éperdument amoureux. Ce récit méle aventures chevaleresques : " on n’a jamais vu pareil chevalier" (l 249), et amour passionné :"emmenez moi donc avec vous [.]sinon je me tuerai" (l 679) ; "ma vie est toute entre vos mains" (l 696). La beauté de la jeune fille, la compassion de l’épouse et son sacrifice, la droiture du chevalier les conduisent de sentiments humains déchirés mais purs et nobles, en amour transcendé pour Dieu "tous 3 ne pensaient plus qu’à aimer Dieu de tout leur cœur" (l 1177), et au bonheur absolu.

  • Littérature médiévale

    Ducatillon Laura, Fayolle-Tirait Laurène, Memin Tiphaine
    Le Roman de Renart,
    Édition Classiques Hatier
    Le Roman de Renart est un roman médiéval du XIIIème siècle. C’est un recueil de plusieurs textes, écrits par différents auteurs, la plupart anonymes. Parmi lesquels Renart condamné à mort, La guerre, Renart empereur, La mort de Renart... Ce livre utilise l’anthropomorphisme ; la majeure partie des personnages sont des « animaux-humains » comme Renart (renard),Ysengrin (loup), Tibert (chat), Tiécelin (corbeau), etc. Le thème principal de ce roman est la ruse, la fourberie. Renart, le héros de ce livre, est prêt à tout pour parvenir à ses fins(Le vol des poissons : « Renart, qui n’a pas son pareil pour tromper les gens » p.10, l.17). Souvent il utilise la ruse pour se procurer à manger, par exemple dans Le vol des poissons, Renart « fait le mort » (p.20, l.22) pour « tromper les marchands » (p.20, l.20) et pour pouvoir ensuite voler à sa guise tous leurs poissons. Il trompe surtout à plusieurs reprises Ysengrin le loup (comme dans Ysengrin dans le puit, La pêche à la queue...), ce qui ajoute un effet comique au roman. Renart est donc fourbe, il n’hésite pas à tromper ses amis tout au long de ce roman. Cependant il se fait parfois lui aussi tromper, comme dans Renart et la mésange, où il n’arrive pas à duper cette dernière. « Vous cherchez à me tromper Renart. Allez donc chercher ailleurs (…) vous aurez beau tout dire et tout faire, vous ne me convaincrez pas de me laisser embrasser par vous » p.46, l.20. Le personnage de Renart est donc réputé pour sa ruse et sa fourberie.

  • La chanson de Roland

    30 octobre 2013, par Manteau Marine

    Marine Manteau
    La chanson de Roland, grandiose et solennelle épopée médiévale
    La chanson de Roland (entre 1070 et 1100) est la plus solennelle de toutes les épopées médiévales. Elle serait l’œuvre de Théroulde, moine à l’abbaye du Bec en Normandie. Elle est centrée sur la déroute historique de Roncevaux du 15 août 778, la légende raconte le retour de « l’empereur à la barbe fleurie » âgé de plus de 200 ans, victorieux après une expédition de sept années contre les Maures d’Espagne. Seule lui résiste désormais la cité de Saragosse, dont Marsile est le roi. Marsile, à bout de ressources, demande la paix, et Roland propose Ganelon pour accomplir cette mission. Plein de rancœur, Ganelon se laisse gagner à l’idée d’une trahison pour se venger de Roland : Marsile feindra d’accepter les conditions de Charlemagne et, dans les gorges des Pyrénées, l’arrière-garde de l’armée commandée par Roland sera détruite. Le plan réussit, Roland, qui répugne à se servir de son olifant, sonne du cor mais trop tard, et le gros de l’armée carolingienne n’accourt que pour trouver des milliers de cadavres. Une intervention divine prolonge alors le jour de façon que les Francs puissent examiner tous les Sarrasins.
    A peine Charles a-t-il fini de célébrer les funérailles de Roland et que l’armée de l’émir de Babylone rejoint en renfort celle de Marsile. Une terrible bataille s’ensuit, qui se termine par un duel entre les deux chefs suprêmes. L’émir est abattu, les Francs prennent Saragosse, Marsile meurt de chagrin et sa femme est baptisée. Charlemagne rentre à Aix-la-Chapelle, où Ganelon est jugé et écartelé. Et Aude, la fiancée de Roland, meurt en apprenant la mort de Roland. Celui-ci aura commis la double faute d’exciter la haine de Ganelon et de ne pas appeler Charles à l’aide, mais il se sera racheté en mourant en martyr :
    Connais-tu la complainte
    Du grand Roland ?
    Là-bas entends la plainte
    Du cor dolent !
    Il suivait Charlemagne,
    Fier paladin,
    Et battit en Espagne
    Le Sarrasin.
    Triomphants, Charlemagne
    Et ses féaux
    Descendaient la montagne
    Vers Roncevaux.
    Par les ravins sauvages
    On défilait ;
    Pour garder les passages
    Roland veillait.
    La triste sonnerie
    Jaillit soudain,
    Charles s’arrête et crie :
    « Ce son lointain ?...
    Paladins en arrière,
    C’est l’olifant !
    Repassons la frontière,
    Aide à Roland
    Perdue, et par traîtrise
    De Ganelon,
    Son armée est surprise,
    Grâce au félon.
    Les instruments sonores
    Des mécréants
    Ont retenti, les Maures
    Vont menaçants.
    Ô héros d’épopée,
    Brave et féal,
    Va, brise ton épée,
    Ta Durendal !
    Adieu ! Ta douce France !
    Par saint Michel,
    Âme, fleur de vaillance,
    Volez au ciel !
    Du cor mélancolique
    L’appel est doux.
    Ô phalange héroïque,
    Reviendrez-vous ?
    Est-ce, Roland, ton âme
    Est-ce ta voix,
    Ce cor qui pleure et clame
    Au fond des bois ?

  • Anaïs Garreau, Aurore Girona

    29 octobre 2013

    Lancelot ou le Chevalier de la charrette, Chrétien de Troyes, édition Les Petits Classiques Larousse.
    L’aspect qui ressort le plus dans le roman Lancelot ou le Chevalier de la Charrette est sans doute celui de l’amour courtois. Ce dernier comporte de nombreuses règles, que Lancelot suit à la lettre.
    Tout d’abord, la femme doit être de condition sociale supérieure. C’est le cas dans ce roman, puisque Lancelot est amoureux de Guenièvre, la femme du Roi Arthur, alors qu’il n’est qu’un chevalier.
    Par ailleurs, quand l’amant se retrouve en présence de sa bien-aimée, il doit pâlir et son cœur doit tressaillir. Quand Lancelot voit Guenièvre, il réagit de cette manière : « Car son cœur est si bouleversé qu’il reste sans voix et perd toutes ses couleurs pendant un long moment. » (Chap. II, p.30, l.58/59)
    Enfin, l’amant doit être prêt à braver toutes les épreuves et à mourir pour celle qu’il aime. Ce roman en est le parfait exemple, car Lancelot se déshonore en montant dans la charrette, puis combat Méléagant à deux reprises pour délivrer Guenièvre. : « Mais Amour qui est enfermé en son cœur, l’engage et lui ordonne de monter immédiatement dans la charrette. » (Chap. I, p.23, l.88) ; « Oui, c’est bien là, décident-ils, qu’il aura lieu à condition que la reine accepte et que Lancelot s’engage à la laisser repartir avec Méléagant [...]. » (Chap. V, p. 53, l.203-204)
    Dans la littérature médiévale, Lancelot est souvent considéré comme le chevalier de la Table Ronde représentant le parfait amant courtois.

  • Littérature médiévale

    L1 Lettres Modernes Monteau Solène
    Carbonnier Manon
    Marec Mathilde
    Lancelot ou le Chevalier de la charrette
    De Chrétien de Troyes
    Édition publiée sous la direction de Daniel Poirion avec la collaboration d’Anne Berthelot, Peter F. Dembowski, Sylvie Lefèvre, Karl D. Uitti et Philippe Walter.
    Résumé :
    Méléagant, chevalier ennemi qui retient des prisonniers du roi Arthur, décide de lui lancer un défi. Si en contre partie d’un combat entre Méléagant et un des chevaliers d’Arthur, celui-ci remporte la bataille, les prisonniers seront libérés, sinon Méléagant repartira avec la reine Guenièvre en tant que prisonnière. Après de nombreuses épreuves remportées avec brio, l’un des chevaliers du roi Arthur nommé Lancelot parvient à délivrer la reine de son ravisseur. Il arrive triomphant au royaume, bien qu’il fût toutefois emprisonné chez Méléagant.
    L’amour courtois :
    L’amour est l’un des thèmes principaux de ce roman. Lancelot est un parfait exemple de l’amour courtois ou de l’expression médiévale ‘fin amor’. Cette expression est un ensemble de règles qui régit la relation entre la reine et son vassal. Le chevalier amoureux est soumis à sa reine. Lancelot obéit donc à Guenièvre et elle peut agir selon son bon-plaisir comme avec la citation suivante ; « Lancelot aurait eu de quoi se lamenter si la reine avait bien voulu l’écouter, mais pour ajouter à sa douleur et à sa confusion, elle refusa de lui répondre et à sa confusion, elle refuse de lui répondre un seul mot et se retira dans une chambre »
    C’est un code de l’amour courtois qui exige obéissance et fidélité de la part de lancelot. Il veut sauver sa reine pour qui il porte un amour fou et exclusif, on peut le voir avec la citation suivante, au moment de l’épreuve de la charrette : « Mais amour, enfermé dans le cœur, l’exhorte et l’invite à monter tout de suite dans la charrette. Amour le veut, alors il y saute ; il n’a plus peur de la honte, puisque c’est l’ordre et la volonté de l’amour. » Mais l’amour courtois apparaît comme une impasse car cet amour est impossible. La reine Guenièvre repousse violemment le chevalier Lancelot avec mépris et froideur.

  • Le roman de Jehan de Paris

    29 octobre 2013, par Haderer Hélèna

    Elise Le Capitaine et Hélèna Haderer
    Jehan de Paris est un roman médiévale écrit par un auteur anonyme. Ce court récit a été traduit du vieux Français, en Français contemporain. Il raconte l’histoire du roi Jehan qui traverse la France à cheval en compagnie du roi d’Angleterre. Ils vont tous deux en Espagne pour se marier avec la princesse héritière du trône. Chose importante à mentionner : le roi d’Angleterre ne sait pas qu’il a à faire à un rival ayant aussi le statut de roi.
    Ce roman relate des faits fictifs qui cependant paraissent vraisemblables. En effet, les personnages présents dans cet ouvrage disent souvent "en vérité" pour appuyer la véracité de leurs propos. Cette histoire est paradoxale car durant la traversée du pays, Jehan de Paris passe son temps à mentir au roi d’Espagne et change d’identité (il se fait passer pour le fils d’un riche bourgeois) même s’il réussit lui aussi, à faire passer pour vrai ses paroles.
    Un autre point est également intéressant : chaque péripétie ou aventure est précédée par une phrase explicative introduite par "Comment...". Celle-ci résume succinctement ce qui va se passer par la suite.

  • Le roman de Jehan de Paris

    29 octobre 2013, par Haderer Hélèna

    Elise Le Capitaine et Hélèna Haderer
    Jehan de Paris est un roman médiévale écrit par un auteur anonyme. Ce court récit a été traduit du vieux Français, en Français contemporain. Il raconte l’histoire du roi Jehan qui traverse la France à cheval en compagnie du roi d’Angleterre. Ils vont tous deux en Espagne pour se marier avec la princesse héritière du trône. Chose importante à mentionner : le roi d’Angleterre ne sait pas qu’il a à faire à un rival ayant aussi le statut de roi.
    Ce roman relate des faits fictifs qui cependant paraissent vraisemblables. En effet, les personnages présents dans cet ouvrage disent souvent "en vérité" pour appuyer la véracité de leurs propos. Cette histoire est paradoxale car durant la traversée du pays, Jehan de Paris passe son temps à mentir au roi d’Espagne et change d’identité (il se fait passer pour le fils d’un riche bourgeois) même s’il réussit lui aussi, à faire passer pour vrai ses paroles.
    Un autre point est également intéressant : chaque péripétie ou aventure est précédée par une phrase explicative introduite par "Comment...". Celle-ci résume succinctement ce qui va se passer par la suite.

  • Littérature médiévale

    28 octobre 2013

    Eyheramouno Marie
    La Chanson de Roland, anonyme, édition Lettres gothiques.
    La Chanson de Roland est le premier grand texte littéraire français. Composée à la fin du XIème siècle, cette chanson de geste raconte un épisode des guerres menées par Charlemagne contre les Sarrasins où Roland, son neveu, trouva la mort à cause du traitre Ganelon.
    Dans La Chanson de Roland, on retrouve le thème des signes, des présages et des songes prémonitoires qui est un thème courant des récits épiques. Ces présages ont pour fonction de montrer le caractère inévitable et fatal des événements à venir. Le premier présage apparaît page 49 laisse 25 lorsque Ganelon laisse tomber le gant que Charlemagne lui tend. Ici, les français comprennent de suite que les ennuis vont arriver « Les Français disent : « Dieu, que cela pourrait-il signifier ? // De ce message nous viendra une grande perte. » v 334-335. Ensuite, on trouve dans le récit 4 rêves de Charlemagne (p 73, 177, 179). Durant son premier songe Charlemagne voit Ganelon briser une lance, dans le deuxième un verrat lui mord le bras droit, dans le troisième il voit son armée attaquée par des animaux et dans le dernier songe Charlemagne retient un ourson que sa famille veut faire délivrer. Tous ces présages annoncent les grands événements de la chanson et insistent sur la fatalité car une instance supérieure, ici Dieu, contrôle tout. Charlemagne est impuissant comme cela est montré à la fin de chaque laisse puisqu’il ne se réveille pas « Et Charles dort, il ne s’éveille pas » v724 et v736 « L’Empereur ne s’est pas réveillé » v2554 « Charles dort » v2569. Même s’il a des signes sur l’avenir, il continue de dormir et ne peut rien changer aux événements.

  • Littérature médiévale

    28 octobre 2013

    Le roman du Saint-Graal, de Robert de Boron
    Robert de Boron a écrit plusieurs œuvres sur la recherche du Graal. C’est à la fois un chevalier et un écrivain du XIIIème siècle. Ses deux œuvres principales sont « Merlin » et « Le roman du Saint-Graal ». Ce dernier recueil est un texte en prose qui conte dans une première partie la trahison de Judas ainsi que la mort de Jesus Christ :
    « Il le pristrent et l’emmenerent
    Et le batirent et fraperent,
    Et en l’estache fu loiez
    Et en la crouiz crucefiez »
    Dans une seconde partie Robert de Boron concentre son histoire sur l’un des disciples de Jesus, Joseph d’Arimathie, qui pars retrouver la coupe dans laquelle Jesus aurait versé son sang durant la cène. Joseph conserve cette coupe durant des années avant de la confier à son jeune neveu Alain (écrit « Alein », dans le livre). Cette coupe devient le Saint-graal que cherchera les Chevaliers de la table ronde.
    « Le roman du Saint-Graal » à l’instar du mythe, a une vision religieuse . La première partie du roman se base sur la naissance de l’Homme telle que la religion chrétienne nous la présente : « Nostres premiers peres Adam,
    Eve no mere et Abraham,
    Ysaac, Jacob, Yheremyes
    Et li prophetes Ysayes » (vers 13 à 16)
    La création et la nature elle-même du « Saint-graal » fait partie du registre du merveilleux et religieux : « Cist veissiaus ou m’en sanc méis,
    Quant de men cors le requeillis,
    Calices apelez sera »
    Amélie Lecordier

  • Titre : Le Chèvrefeuille. Auteur : Marie de France. L’édition de référence : Livre de poche collection "Lettres gothiques."

    ‘Le Chèvrefeuille’est le onzième de douze lais qui a été ecrit par Marie de France pour son livre ‘Les Lais de Marie de France.’ Le livre nous raconte la ‘véritable’ histoire des amants caché qui s’appelle Tristan et la reine Yseult. Les amants s’est séparé après le roi Marc de Cornnouaille, le mari de Yseult, a soupçonne Tristan, son neveu, d’aimer la reine et par conséquent, il l’a exilé à sa patrie au sud de Pays de Galles. »Tristan y est resté durant un an jusqu’à ce qu’il a pris la décide de le condamner à l’exil de revenir en Cornnouaille à cause de son amour pour Yseult Pendant son voyage vers le forêt, Tristan a rencontré des paysans qui s’a informé que la reine Yseult accompagnera le roi à Tintagel pour y célébrer une fête. Grâce à sa connaissance de la route du cortège, Il est possible pour Tristan de faire savoir à Yseult à sa présence en gravant un message personnel sur une branche de noisetier qui sera reconnue par la reine. Après s’être s’éclipser du convoi avec sa fidèle servante Brangien, Yseult a l’opportunité de passer du temps avec Tristan mais seulement pour quelques heures parce qu’il doit partir jusqu’à le roi décide de le pardonner.
    Le titre Chèvrefeuille symbolise le thème du grand amour : Tristan a fait allusion à la similarité entre son désir pour Yseult et l’incapacité du chèvrefeuille de vivre sans être enlacé à la tige du noisetier. Les amants doivent vivre séparément à cause des normes sociales de l’époque même si l’amour qu’ils s’est portés restent pur. Il est intéressant que Marie ait fini l’histoire en révélant que celui ci était en fait les paroles de Tristan qu’il avait composé en souvenir de son rendez-vous avec Yseult parce qu’on aurait pu penser qu’ils mourraient mais leur amour continuerait d’exister pour toujours à travers la musique. Marie a appelé Yseult « la reine » tout au long du poème afin de souligner l’importance du rôle sociale auquel Yseult a dû se conformer. Marie de France est devenue une voix controversée en sensibilisant à la frustration sexuelle des jeunes femmes pendant le Moyen-Age qui était forcées d’épouser sans être amoureuses. Il se peut que Marie ait voulu d’indiquer le problème de l’amour interdit qui pourrait être provoqué à cause de la distinction subtile entre le grand amour et ‘fin’amor.’

  • Lizzie Lewis ÉTUDIANTE D’ÉCHANGE

    27 octobre 2013, par Elisabeth Lewis

    Lizzie Lewis (étudiant d’échange)
    Lais de Marie de France - LANVAL.
    Lanval, un lais par Marie de France, raconte l’histoire d’un chevalier noble mais pauvre qui n’est pas très apprécié par ses pairs en dépit du fait qu’il est de la descendance royale .
    Le chevalier Lanval arrive à une rivière où il découvre une belle dame qui lui offre richesse infinie et son amour à la condition de ne jamais révéler leur relation à qui que ce soit.
    Lanval accepte son offre et vit heureux jusqu’à ce que la Reine Genèvre lui dis qu’elle l’aime. Elle est furieuse lorsque il refuse son amour et vante sottement son amie qui est plus belle que la Reine.
    Par le commandement du Roi Artur, Lanval est mis au procès et le juge décide que si la dame se présente elle-même, Lanval sera libre.
    Bien que Lanval ait rompu sa promesse, la dame arrive et Lanval est pardonné. Finalement, il part avec son amie et ils disparaissent à jamais.
    Le lais est une histoire du point du vue des parias. Lanval et la dame sont représentés comme les figures parfaites dans un poème romantique ; ils sont nobles, loyaux et gentils. Néanmoins, au début ils ne sont pas pleinement appréciés par les autres.
    L’histoire raconte le souhait de Lanval d’avoir meilleure réputation. C’est une tâche difficile mais il reste noble au travers le narratif. Le lais relie réputation, argent, bonheur et amour et indique qu’on ne peut pas avoir l’un sans les autres.
    À la fin, Lanval obtient l’ensemble des quatre valeurs mais il reste séparé de sa communauté qu’il ne reverra jamais.
    À mon avis, l’histoire de Lanval et de sa belle dame glorifie la vie d’un paria car Lanval réalise sa richesse, le bonheur et même le respect de ses pairs en se retirant de la société.

  • Guigemar

    26 octobre 2013

    HAIRE, Georgina - (étudiante d’échange).
    Guigemar est un chevalier courageux qui blesse mortellement une biche blanche, mais la flèche rebondit ironiquement, et il est blessé aussi. La biche blanche le maudit ; il ne peut qu’être guéri s’il trouve une femme qui souffrira pour lui et pour qui il souffrira. Guigemar réalise enfin son insensibilité à l’amour au vers 90 : « Vit une bise od un foün ... ». Le verbe « vit » montre l’effet de surpris de révélation. La flèche rebondissant souligne non seulement la réflexivité de l’amour, mais fait également allusion à la déesse de l’amour, Vénus, qui réapparaît dans une fresque sur le mur de la chambre de la reine. Ensuite, il trouve un navire sans équipage, ce qui représente son abandon à son destin. Les éléments merveilleux sont caractéristiques de la littérature du 12ème siècle. Il développe une relation passionnée et clandestine avec une reine emprisonnée jusqu’au jour où ils sont découverts. Des interjections d’auteur renforcent l’idée que la souffrance est inhérente à l’amour. Les nœuds uniques, que les amants s’attachent avant de se séparer pour symboliser leur union, révèlent la leçon du lai qui met en valeur la loyauté et l’honneur. Cela est cimenté comme ils sont réunis.