Le 17 février 2012 par Léa Bernard
Yves Caumont pour l’élaboration de son 3ème long métrage a choisi d’observer la solitude absolue de cette femme qui n’a plus goût à la vie depuis la mort de son enfant quelques années plus tôt. Anne n’éprouve plus rien et se contente de « fonctionner » : travailler, manger, dormir.
Un jour, un oiseau entre dans son appartement et va venir bouleverser le fonctionnement habituel de cette femme fâchée avec la vie. L’oiseau c’est l’espoir, l’élément déclencheur qui l’incite à reprendre sa vie en main.
Un film qui semble indissociable de son actrice : Sandrine Kiberlain, filmée sans relâche, convaincante du premier au dernier plan.
Une belle mise en scène grâce à des jeux de lumière et une bande son privilégiant silences et discrètes notes de pianos. Un travail subtil qui tend à nous faire ressentir avec délicatesse le monde, le quotidien dans lequel vit Anne.
Le réalisateur à su aborder un thème difficile avec pudeur, sobriété et réalisme. Il réussit à nous plonger dans la vie et dans l’esprit de cette femme solitaire sans pour autant offrir beaucoup d’émotions chez le spectateur si ce n’est à la fin : l’espoir.