
Sandrine Kiberlain prend l’apparence d’une femme dont la vie a basculé après la perte d’un enfant.
Là où Yves Caumon parle de pudeur et de fragilité, nous ne voyons que lenteur et neurasthénie. C’est un film sans relief, à la poésie trop fabriquée, que nous propose le réalisateur. Le début est prometteur mais le film ne démarre jamais réellement.
Les acteurs n’incarnent pas leur personnage. Ils se contentent d’errer devant la caméra.
Ce film n’a de poétique que le vent qui souffle dans les arbres. Léger.