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A propos de l'auteur

  • Valérie PEREZ

    Fondatrice de ce site et auteur de la majorité des articles mis en ligne.
    Professeur agrégée et docteur en philosophie.

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Grille d’analyse

- pensez-vous que ces textes permettent de mieux faire connaître l’oeuvre ; et comment ?

- quel langage montre / ne montre pas que l’auteur considère le film comme un chef d’oeuvre à part entière, comme une oeuvre autonome ;

- sur quelles données (visuelles, sonores, etc.) le critique s’appuie-t-il ?

- en quoi prend-il en compte l’effet sur le spectateur (une dimension psychologique de la critique ?)

- en quoi prend-il en compte l’histoire du cinéma (genre) ?

- le critique se montre-t-il distant de l’objet qu’il analyse ? (il doit l’être !)

- se montre-t-il ostensiblement cinéphile ?

- quels éléments du film l’auteur de la critique dissocie-t-il (tel moment, telle image, telle situation, etc.) ?

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  • Grille d’analyse

    13 février 2012, par Thomas Flavin

    pensez-vous que ces textes permettent de mieux faire connaître l’oeuvre ; et comment ?
    - Ces textes sont des moyens d’accroitre la visibilité des œuvres, car ils nous donne à la foi un aperçu global du film avec notamment son synopsis ainsi qu’une analyse plus précise sur les points qui peuvent donner au spectateur l’envie de se déplacer pour aller le voir (jeu d’acteur, qualité de l’intrigue...)
    quel langage montre / ne montre pas que l’auteur considère le film comme un chef d’oeuvre à part entière, comme une oeuvre autonome
    L’auteur use de personnifications pour faire de son œuvre une entité à part entière "plus sexy, plus puissante...", il la compare à d’autres réalisations du même genre "Zodiac" et aux autres adaptations qui ont été surclassées.
    sur quelles données (visuelles, sonores, etc.) le critique s’appuie-t-il ?
    Sur la qualité de l’intrigue, le soin apporté aux détails, l’univers donné au film.
    en quoi prend-il en compte l’effet sur le spectateur (une dimension psychologique de la critique ?)
    L’auteur décrit l’état du spectateur après le film et les effets de celui ci, comme la sensation d’être accro ou encore l’envie de le revisionner immédiatement. Mais également les effet durant le film et analyse la facilité de compréhension et l’intérêt suscité.

    en quoi prend-il en compte l’histoire du cinéma (genre) ?

    L’histoire du cinéma est utilisé quand il nous parle du réalisateur, des autres adaptations existantes du récit (pour les comparer) ou encore des autres œuvres du même genre.
    le critique se montre-t-il distant de l’objet qu’il analyse ?
    Il garde une certaine distance en ne tombant pas dans le compliment facile et en analysant l’œuvre sur des points précis, en détaillant le jeu de chaque acteur et en s’attachant à détailler chaque aspects analysés (ambiance, adaptation du récit...)
    se montre-t-il ostensiblement cinéphile ?
    Non il reste accessible à tous en n’étant pas allé chercher des références trop méconnues du grand public ou en nous abreuvant de comparaisons avec différents réalisateurs ou films. Il ne s’attarde pas non plus sur l’aspect technique.
    quels éléments du film l’auteur de la critique dissocie-t-il (tel moment, telle image, telle situation, etc.) ?
    "Retours fréquents dans les années 1960", "Une scène de drame originelle en plein soleil", "lorsque Mikael entre par effraction dans la maison du criminel", "l’apparition d’une étrange créature que s’embrase"

  • Analyse de la critique de Millenium de david Fincher écrit par Jacques Morice dans Télérama

    13 février 2012, par Marie beutter

    La critique de jacques Morice permet connaître le sujet du film, puisqu’il en fait un rapide résumé. de plus il rappel les origines du film, il évoque le roman de Stieg Larsson et la première adaptation suédoise.
    Jacques Morice considère ce film comme un chef d’œuvre autonome par le langage suivant : le superlatif "plus" qu’il répète, "une victoire écrasante", "Ficher a été fidèle au roman tout en restant lui même", "art du récit", le film "suscite quelque chose en plus".
    Le critique s’appuie sur des données visuelles. Il compare le film à « un jeu vidéo, essentiellement graphique, ultra soigné dans les détails ». Il décrit une scène précise ; celle de l’entrée par effraction de Mickael dans la maison du criminel filmé « tout en transparence ». En revanche, il ne parle pas de la musique du film, ni des effets sonores ;
    Il laisse entrevoir au spectateur le côté mystérieux du film. Il lui assure que c’est cela qui va le captiver, le bouleverser et lui plaire au point de vouloir revenir voir le film. Le critique sait que c’est à la fois le suspens et la violence du film qui va attirer le public. Il a la certitude que le spectateur appréciera puisque il « n’élude pas la violence » et qu’il est « troublant ».
    Jacques Morice manque de distance avec le film, on a l’impression qu’il est encore dans l’histoire, qu’il sort à peine de la salle de cinéma où il en a eu plein les yeux.
    Il se montre ostensiblement cinéphile en faisant beaucoup de référence au style de David Fincher « ce cinéaste qui exploite toujours intelligemment des scénarios solides, très écrits. ». Il rappelle aussi les anciens rôles des acteurs principaux et utilise un vocabulaire très spécifique : « architecture ajoute à l’hyperréalisme. »
    L’auteur de la critique raconte quelques moment précis du film, le générique et l’intrusion dans la maison du criminel.

  • Pour écrire une critique (2)

    13 février 2012, par Oanez Le Berre

    D’après la critique de Millénium, Les hommes qui n’aimaient pas les femmes par Jacques Morice.
    1. La critique permet de mieux faire connaitre l’oeuvre puisqu’elle se construit sur l’analyse de la réalisation du film. Elle reprend l’histoire et se focalise sur certains traits comme la mise en scène distanciée de la violence ou les flash-back.
    2. L’auteur utilise un langage précis et construit avec de nombreux adjectifs qui permettent de ressentir son point de vue.
    3. L’auteur s’appuie beacoup sur les effets visuels, la mise en scène du réalisateur et évoque même le générique.
    4.
    5. Le film est une nouvelle adaptation de l’oeuvre littéraire après la version suédoise. Il souligne, sans insister, en quoi les deux versions se différencient cinématographiquement.
    6. L’auteur, visiblement très convaincu par l’oeuvre de Fincher, a du mal à prendre de la distance avec son analyse.

  • Millenium, Les Hommes qui n’aimaient pas les Femmes

    13 février 2012, par Vincent Mariet

    La critique cinématographique permet de présenter le film au lecteur avec des détails tout en restant général pour ne pas l’égarer dans des digressions inutiles.
    Elle revient ainsi sur les précédentes adaptations cinématographique des romans de la trilogie Millenium, sur l’intrigue, sur les protagonistes de l’histoire, acteurs et personnages, sur les scènes chocs et le rythme du film.
    Un langage courant est utilisé pour faire passer plus d’informations au lecteur, pour que celui-ci s’identifie au critique et ne paraisse pas distant et élitiste, tout en faisant passer son enthousiasme à propos de ce chef d’oeuvre de début d’année.
    La critique s’appuie principalement sur les aspects visuels, graphiques : "intello cool", "look gothico-grunge", architecture rajoutant à l’hyperréalisme, détails graphiques façon jeux vidéo...
    Les scènes chocs du film peuvent avoir de l’effet sur les spectateurs, il le précise en parlant de scènes de meurtres, viols, tortures, que David Fincher n’élude pas... le lecteur est ainsi prévenu de la violence du film, qui peut choquer les spectateurs sensibles.
    Il prend en compte les précédentes adaptations des romans, et replace le film dans son contexte. Celui-ci est un thriller violent dans un univers particulier, tout en mettant en scène des flashbacks dans les années 60 ("Une scène de drame [...]qui rappelle l’assassinat de Kennedy à Dallas."), mélangeant ainsi les genres et les époques.
    La critique reste, malgré des éloges certain (bon thriller captivant et troublant), distante vis-à-vis du film analysé, il reste très descriptif.
    Enfin, il se montre cinéphile, citant des références liées aux acteurs de Millenium (Casino Royale, The Social Network), ces acteurs étant performants dans leurs rôles respectifs à travers ce(s) film(s).

  • Pour écrire une critique (2)

    13 février 2012, par Thomas P.

    Pensez-vous que ces textes permettent de mieux faire connaître l’oeuvre ; et comment ?
    Les critiques de cinéma apportent leur point de vue sur un film, en donnant leurs arguments et leur façon de voir le film, ce qu’ils ont ressenti... Certaines critiques peuvent influencer les spectateurs, je préfère me faire ma propre opinion sur un film. Alors oui, cela peut permettre de mieux faire connaître l’œuvre, mais ce n’est pas toujours positif.
    - Quel langage montre / ne montre pas que l’auteur considère le film comme un chef d’oeuvre à part entière, comme une œuvre autonome ;
    Le langage élogieux, les tournures de phrases "dithyrambiques" ou à contrario des tournures cassantes, assassines... Dans tout les cas, le critique soigne son langage, riche d’adjectifs qualificatifs et ne se contredit que très rarement ( on ne voit pas de : J AI ADORE CE MOMENT LA MAIS PAR CONTRE A CE MOMENT LA ET BIEN JE N AI PAS AIME ).
    - sur quelles données (visuelles, sonores, etc.) le critique s’appuie-t-il ?

    Le critique s’appuie sur ce qu’il a vu, ce qu’il a ressenti, les émotions qu’il a perçu, les sons, la musique du film, toute cette harmonie. Ce qui fait que l’on apprécie un film ou pas finalement.
    - en quoi prend-il en compte l’effet sur le spectateur (une dimension psychologique de la critique ?)
    - Le critique est en premier lieu un spectateur. Il prend en compte ce qu’il a ressenti, et partage ce même ressenti. Je n’ai pas très bien compris la question.
    - en quoi prend-il en compte l’histoire du cinéma (genre) ?
    - Il prend en compte le genre pour comparer ou se donner une idée de comparaison. Une idée de base pour se dire "par rapport à ce film, l’auteur a t il fait tel ou telle chose..."
    - le critique se montre-t-il distant de l’objet qu’il analyse ? (il doit l’être !)
    Comme vous le dites vous même, il doit être distant. Mais, généralement, dans l’écriture, on sent beaucoup le ressenti et les sentiments qui parlent. Ce qui enlève bien évidemment la distance vis à vis de l’œuvre analysée.
    - se montre-t-il ostensiblement cinéphile ?
    Oui, enfin il essaye. Dans le sens où il veut montrer que ce n’est pas le premier venu qui écrit une critique. Généralement on peut retrouver dans les critiques des citations de film, ou des comparaisons à d’autres films du genre, ou d’autres films de l’auteur.
    - quels éléments du film l’auteur de la critique dissocie-t-il (tel moment, telle image, telle situation, etc.) ?
    Pas Compris.

  • Pour écrire une critique (2)

    13 février 2012, par Lucile Béranger

    Jacques Morice propose au début de son article un bref résumé du livre de Stieg Larsson : "Pour ceux qui n’auraient pas lu la saga nordique [...] résumons l’intrigue." Il permet de mieux faire connaître l’oeuvre.
    Le langage utilisé par le critique montre, dès le début, qu’il a aimé l’adaptation de David Fincher : "Plus puissante, plus sophistiquée, plus sexy", "la victoire de David Fincher [...] est écrasante."
    Le critique ne montre pas qu’il est distant de ce qu’il critique : "un prouesse, coutumière pour ce cinéaste qui exploite toujours intelligemment des scénarios solides, très écrits." Rien ne nous dit qu’il pourrait remettre en question le talent de David Fincher. Il prend parti. "Il y a chez lui, un art du récit.", "signe qu’on est bien accro.", comme si Fincher promettait à chaque fois de réussir ses oeuvres.
    Jacques Morice s’appuie sur l’esthétisme du film. "On dirait un jeu vidéo, essentiellement graphique [...] l’architecture ajoute à l’hyperréalisme."
    Le critique assure presque au spectateur qu’il aura envie de revoir le film pour en décrypter tous les messages subliminaux.
    Morice fait rapidement allusion au film Zodiac, du même réalisateur pour appuyer le fait que Fincher aime les intrigues compliquées. Mais aucune référence au cinéma en général n’est faite. Il se contente juste de faire une rapide comparaison avec l’adaptation suédoise précédente qu’il trouve, malgré ses qualités, moins bonne que celle de Fincher.
    Le critique décrit deux fois le personnage de Lisbeth Salander : "proie facile et superwoman" "divinité tout en noir, walkyrie insaisissable", "Elle semble si irréelle", "visage de porcelaine et corps d’encre, tout en tatouages."
    Il met également en exergue la disparition de Harriet (vrai prétexte de la présence de Mikael Blomkvist sur l’île), les numéros qu’elle a laissés, les flashbacks dans les années 60 (moment de sa disparition). Mais il évoque également l’entrée par effraction de Blomkvist chez le criminel. Il s’agit d’une sorte de "spoiler" qui ne permet plus le doute sur la découverte d’un éventuel meurtrier.
    Il aurait peut-être pu se passer d’évoquer ce moment.

  • Réponses en rapport avec la critique de Millénium de Fincher

    13 février 2012, par Louis Bouysse

    Cette critique permet au lecteur de mieux comprendre l’œuvre par un rapide synopsis et quelques éclairages sur certaines scènes marquantes du film. De plus, les personnages principaux sont très bien décrits (ainsi que les acteurs les incarnant).
    L’auteur valorise le travail réalisé par le réalisateur en rappelant qu’il a imprégné le film de sa "patte artistique" en faisant référence à une de ses autres productions : "Zodiac".
    Jacques Morice prend les éléments les plus marquants du film pour les exposer au lecteur : une union hors-normes entre un journaliste-flic et une hackeur gothique ainsi que la violence retranscrite à travers les scènes. Cette violence est très bien décrite comme un grand trouble chez le spectateur : "Fincher fait en sorte que cela le soit [pas beau à voir], sans éluder la violence, en prenant soin de mettre à distance le naturalisme. On dirait un jeu vidéo, essentiellement graphique, ultra soigné dans les détails".
    L’auteur, en plus de faire référence à "Zodiac" de Fincher, adjectivise Tarantino en considérant l’héroïne du film comme une "motarde tarantinesque" tout en faisant référence à son passé d’actrice dans "The Social Network". La carrière de Daniel Craig est également rappelée avec son succès dans "Casino royal".
    Jacques Morice s’est se montrer distant vis à vis de l’œuvre par la critique qu’il émet sur les points principaux de tous films : personnages et jeux d’acteurs, scénario, musique et réalisation. Mais on voit clairement par son vocabulaire qu’il est épris par le cinéma, qu’il lui voue un culte sacré : "Mais il suscite quelque chose en plus, de spécifique à Fincher [...] Comme si, malgré la limpidité de son développement, quelque chose de subliminal persistait, caché dans telle ou telle séquence".
    Dans sa critique, on repère deux scènes distinctes du film par l’entrée du détective dans l’antre du tueur et le générique. Les descriptions qui en sont faites servent à indiquer les moments énigmatiques de l’intrigue, révéler au spectateur le talent de Fincher.